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BCRG : démarche incohérente et mauvaise foi, quand la délégation syndicale viole un protocole d’accord signé cinq mois plus tôt

@alpha by @alpha
14 mai 2025
in Economie
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BCRG : démarche incohérente et mauvaise foi, quand la délégation syndicale viole un protocole d’accord signé cinq mois plus tôt
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Cinq mois après la signature d’un protocole d’accord entre la direction de la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG) et la délégation syndicale, cette dernière semble remettre en cause les engagements pris, en lançant une nouvelle plateforme revendicative. Ce retournement de situation soulève non seulement des questions sur la cohérence de la démarche syndicale, mais aussi sur la violation d’un engagement clé inscrit dans le protocole signé le 31 décembre 2024.

Le protocole d’accord et l’espoir d’un dialogue apaisé

Le 31 décembre 2024, après plusieurs jours de négociations, la BCRG et la délégation syndicale signaient un protocole d’accord censé mettre un terme aux tensions sociales qui agitaient l’institution. Parmi les mesures retenues, plusieurs concernaient des ajustements salariaux et des améliorations des conditions de travail du personnel. En contrepartie, la délégation syndicale s’engageait à suspendre son préavis de grève et à ne pas rouvrir les négociations sur certains points pendant une période définie.

Le protocole stipulait notamment qu’il y aurait une « trêve syndicale » (Article 10), où aucune négociation ne serait menée sur les points traités à l’Article 7 (les réaménagements des primes) jusqu’en décembre 2027. Cette période de « sursis » devait permettre à l’administration de mettre en œuvre les engagements sans être constamment sous pression.

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Contradiction flagrante : la relance des revendications

Cependant, en mai 2025, à peine cinq mois après la signature de l’accord, la délégation syndicale a présenté une nouvelle plateforme revendicative qui va à l’encontre des termes de l’Article 10 du protocole. En effet, les demandes avancées par le syndicat incluent une revalorisation du point indiciaire de 14.000 GNF à 22.000 GNF, l’instauration de nouvelles primes (prime de quatorzième mois, prime de congé payé, etc.), et une prise en charge totale des frais médicaux. Ces revendications touchent directement les points déjà traités dans le protocole d’accord, en particulier les primes et le système indiciaire, alors même que l’accord prévoyait une suspension des négociations sur ces sujets jusqu’en décembre 2027.

Une violation de l’engagement de trêve syndicale

La relance de ces négociations par le syndicat constitue une violation manifeste de l’Article 10 du protocole, qui stipule qu’il « est convenu de surseoir à toute négociation sur les points traités à l’article 7 jusqu’en décembre 2027« . Cette clause a été signée dans un esprit de coopération, permettant à la direction de mettre en œuvre les décisions prises sans nouvelles revendications. Le fait que la délégation syndicale s’engage dans des demandes supplémentaires sur les primes et les conditions de travail à peine quelques mois après l’accord démontre une incohérence flagrante, et soulève des interrogations sur la sincérité de son engagement.

L’incohérence de la démarche syndicale

Le plus frappant dans cette nouvelle démarche est l’incohérence qui ressort de la gestion des attentes du personnel. Après avoir signé un accord avec des engagements précis et une période de suspension des négociations, le syndicat semble vouloir remettre en cause une partie essentielle de cet accord. Ce retournement crée un climat de méfiance et met en péril l’efficacité du processus de dialogue social. Selon plusieurs sources internes, « cela ne fait que perturber l’ordre et la tranquillité qu’apportait l’accord de décembre 2024. »

Un risque pour la crédibilité du syndicat

À vouloir relancer des négociations sur des points déjà négociés et figés jusqu’en 2027, la délégation syndicale prend un risque considérable. Non seulement cette attitude fragilise la relation avec la direction, mais elle peut aussi conduire à une perte de crédibilité aux yeux des employés. Ceux-ci pourraient légitimement se demander si le syndicat agit dans l’intérêt de tous ou s’il poursuit une logique d’opposition systématique, même lorsque des compromis ont été trouvés.

Une situation qui pourrait nuire à tous

La situation actuelle semble de plus en plus conflictuelle et pourrait nuire à la fois à la direction, qui devra faire face à des revendications incessantes, et aux employés qui risquent de se retrouver dans un climat social de plus en plus tendu. Si ce cycle de revendications continues perdure, il pourrait réduire l’impact positif des réformes déjà engagées, et faire perdre de vue l’objectif initial : une meilleure gestion des ressources et du personnel de la BCRG.

Vers un dialogue social à reconstruire

L’ironie de cette situation réside dans le fait que l’accord signé en décembre 2024 avait apporté de réelles avancées pour les employés. Pourtant, la relance des négociations cinq mois plus tard, en violation des termes clairs de l’Article 10, place le syndicat dans une position contradictoire. Il est désormais nécessaire que les deux parties trouvent un terrain d’entente durable et respectent les engagements pris pour éviter de nouvelles tensions. Ce n’est qu’en revenant à l’esprit de coopération, et en respectant les termes de l’accord de décembre, que le dialogue social à la BCRG pourra reprendre un cours serein.

Selon d’ailleurs une source qui a décidé de garder l’anonymat,  c’est le Gouverneur actuel de la BCRG qui a pris l’initiative de doubler les salaires en portant le point indiciel de 7.700 à 14.000 en moins de 2 ans sans aucune exigence du syndicat.

La même source nous indique aussi que la RÉMUNÉRATION MINIMALE d’un agent de la BCRG (salaire, primes diverses) est de 200 millions GNF à l’année, une avancée enregistrée grâce aux reformes de Mr Karamo Kaba. Aujourd’hui, le simple agent de la BCRG qui va à la retraite gagne plus que l’ancien Gouverneur Dr Nabé

Mohamed Sanoh

Consultant économique

 

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