Les 50 PH.D recrutés par le gouvernement, pour enseigner dans des universités, attirent l’attention des autorités guinéennes sur leurs salaires impayés et autres. Ces enseignants ont tiré la sonnette d’alarme ce mercredi 22 janvier 2025, à travers une conférence de presse, à la maison commune des journalistes.
« Les 50 PH.D, après avoir mené des démarches auprès du ministère de tutelle, ont finalement décidé de prendre publiquement la parole pour attirer l’attention des hautes autorités de notre pays, et les inviter à prendre des mesures appropriées pour résoudre ce triple dysfonctionnement, qui caractérise depuis trop longtemps le fonctionnement du ministère en charge de l’Enseignement supérieur , de la Recherche scientifique et de l’Innovation: le retard systématique dans le paiement des salaires, la discrimination salariale entre chercheurs guinéens et leurs homologues étrangers , et le manque de visibilité sur le financement des activités de recherche dans nos universités, » affirme Dr Siba Koropogui.
Par ailleurs, ces enseignants chercheurs dénoncent dans leur discours de circonstance également ce qu’ils appellent, discrimination salariale, et exigent le paiement immédiat de leurs salaires.
« Ce refus injustifié a non seulement des répercussions négatives sur notre travail, mais aussi sur nos vies familiales et professionnelles. Nous exigeons donc le paiement immediat de leurs salaires, à partir du mois d’octobre, jusqu’en janvier ; soit 4 mois. La discrimination salariale entre nous et nos collègues étrangers. Nous dénonçons également les disparités salariales entre les docteurs étrangers et nos homologues nationaux. Pourtant, nous avons tous été recrutés selon les mêmes concours, pour les mêmes
services et avec les mêmes diplômes et qualifications », dénonce t-il.
Gnima Aïssata Kébé