Le régime actuel fait l’objet d’une pluie de critiques et de dénonciations venant de l’opposition. Pour cause, les violences meurtrières d’hier survenues dans plusieurs endroits de l’intérieur du pays, liées aux délestages électriques et aux pratiques ‘’malsaines » des agents de sécurité dans le respect de l’État d’urgence sanitaire.
Bah Oury, membre du FNDC, n’est pas surpris : « 5 morts à Coyah, 1 à Dubréka et 1 aussi à Kamsar, tous violemment abattus par les forces de l’ordre en une seule journée. Aucune manifestation de protestation n’est exempte d’une répression disproportionnée entraînant des morts et le plongeon de la Guinée dans la violence endémique », dit-il.
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Selon lui, le pouvoir de Conakry se sert maintenant de la crise économique pour faire souffrir les populations : « Les mesures liées à la lutte contre la propagation du coronavirus sont devenues des prétextes pour le racket systématique des populations par les forces de l’ordre. Celles-ci se comportent comme une force d’occupation prédatrice nourrissant ainsi le ras de bol et la défiance », a-t-il déploré.
À l’allure où vont les choses, Bah Oury, estime que cet état de fait nécessite un sentiment de changement de régime : «Crise politique crise sanitaire crise sociale crise économique en sus de la perte de légitimité et d’absence d’empathie vis-à-vis des souffrances de la population, le régime de M. Alpha Condé est à bout de souffle. La violence répressive ne fera qu’attiser la volonté de changement! », a-t-il écrit sur Twitter.