Comme annoncé dans ses précédents communiqués, le syndicat des professionnels de la presse de Guinée voulant respecter son mot d’ordre de manifestations ce jeudi 18 janvier 2024 , s’est vu séquestrer dans l’enceinte de la maison commune des journalistes sise à la minière, par les gendarmes. Au moins 7 journalistes sont arrêtés et conduis à la gendarmerie de Kipé. Chose que le secrétaire général du SPPG dénonce.
« Nous regrettons vraiment ce comportement des hommes en tenues.Mais nous sommes quand même pas sûr de cette barbarie. C’était inimaginable qu’ils pouvaient allé jusqu’à violé le temple sacré de la presse guinéenne. Il n ya pas un endroit où on peut se sentir mieux en sécurité qu’ici. Mais malheureusement les éléments de la gendarmerie qui ont fait le tour ici dans la matinée accompagné par des bérets rouges sont venus offense la porte de la concession. C’est vraiment incroyable, nous denombrons malheureusement sept journalistes qui sont mis aux arrêts, pendant qu’ils étaient sur le point de relier chacun son domicile. Après qu’on a constaté qu’il était impossible de sortir avec le dispositif. Alors que le chargé de communication a décidé de libérer les journalistes, après une interview que je devais tenir. Après que j’ai fini d’introduire la réunion c’est là qu’un autre m’a appelé pour me dire général on a arrêté Foulamory et même celui qui a alerté a été arrêté. A l’heure où je vous parle nous avons sept confrères arrêtés par les hommes en tenues et nous autres continuons à être assiégés à l’intérieur et toutes les issues sont bouclées par des pick-ups, même s’alimenter devient impossible pour nous, malheureusement c’est la situation que nous traversons »
Enfin, Péndessa estime que cela est loin d’être la solution, libérez les médias les réseaux sociaux c’est tout ce qui est demandé.
Gnima Aïssata Kébé