Après plusieurs semaines sans avocat, l’ex ministre des postes et télécommunications sous Alpha Condé était de nouveau ce mercredi 26 juillet 2023 devant la chambre de jugement de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF).
Lors de cette audience, il était question de mettre des avocats commis d’office à la disposition d’Oyé Guilavogui jusque-là qui peine à aboutir selon le procureur, Moustapha Mariama Diallo malgré les écrits adressés au barreau.
« Le bâtonnier s’est engagé à nous fournir une liste d’avocats, mais en attendant nous vous demandons de renvoyer la procédure après les vacances judiciaires. Monsieur le président ce vide a été créé par le prévenu lui-même et ses avocats qui se sont retirés de la procédure pourtant, on était presqu’à la fin des débats. Néanmoins, nous on a écrit au barreau, donc nous attendons la réponse » a-t-il déclaré.
Face à cette situation, Oyé Guilavogui, n’a pas manqué de solliciter auprès de la cour une demande de mise en liberté conditionnelle « Après plus de 5 mois de procès, nous n’arrivons jusqu’à présent pas à voir le bout du tunnel. Après qu’on est constaté l’absence des avocats qui devraient être commis d’office, je vous demande encore une fois d’accepter ma mise en liberté jusqu’à l’ouverture de la prochaine audience », a-t-il plaidé.
Poursuivi pour des faits présumés de détournement, L’ex ministre d’Etat est placé sous mandat de dépôt depuis Avril 2022. Pour une nouvelle fois, le juge Alhassane Mabinty Camara a renvoyé l’audience au lundi 31 juillet prochain.
Mamadou Saidou Baldé