Après le débat d’orientation constitutionnel auquel la Coalition Politique pour la Rupture à participé la semaine dernière à l’assemblée nationale, ce mardi 6 juin 2023, le CPR a organisée une conférence de presse à la maison commune des journalistes.
Pour Dr Faya Millimono président de la coalition, l’objectif de la rencontre vise à apporter les détails sur les réformes constitutionnelles proposées au conseil national de la transition lors du débat. Il soutient qu’il faut que le peuple de guinée soit présent dans l’esprit des rédacteurs de la prochaine constitution.
« L’une des choses que nous sommes venus vous dire et que nous vous avons aussi dites devant le CNT sait qu’il faut avoir présent à l’esprit le peuple de Guinée pour écrire la prochaine constitution qui va créer des pouvoirs, des échelons de pouvoirs des institutions. En ayant le guinéen présent à l’esprit on va nous réduire au strict minimum l’Etat développer le pouvoir local où se fait le travail du peuple, nous éviter des gouvernements pléthoriques et établir une certaine justice dans la désignation des représentants du peuple » déclare Dr Faya Millimono président du CPR.
Pour apporter plus de précisions à ces réformes souhaitées par la coalition politique pour la rupture, la transformation des préfectures en circonscriptions électorales en fonction de leur population doit être une option afin de permettre à la Guinée d’avoir des élus plus proches du peuple. A titre d’exemple, Dr faya explique qu’une circonscription comme Kaloum ne devrait pas avoir le même nombre de députés à l’uninominal comme celle de Nzérékoré.
« Aujourd’hui on ne peut pas comparer la circonscription de kaloum à la circonscriptions qu’on appellerai Matoto ou kankan mais à l’uninominal toutes ces circonscriptions sont représentés par une seule personne ça viole le premier principe d’une république l’égalité en droit et en devoir.Nous sommes venus aussi vous dire le fait qu’on élisse deux tiers de nos députés sur nos listes nationales nous avons des députés qui sont trop loin du peuple c’est ce qui fait que nos législatures vous n’entendez jamais parler de propositions de loi sauf des projets de loi qui nous vient du gouvernement. Pour amener les députés à être proche du peuple et à incarner les besoins et les préoccupations des populations il faut que nous fassions des préfectures actuelles des circonscriptions électorales mais en fonction de leur population dans ce cas là si kaloum peut mériter d’un député n’zerekore peut mériter 4 députés compte tenu de sa population. Si macenta peut mériter 3 députés peut-être youmou pu alors fria peut mériter 2 députés » a-t-il renchérit.
Dans les jours à venir, Dr Faya et ses collaborateurs comptent se battre pour défendre leurs idées en participant aux émissions de plusieurs médias.
Mamadou Saidou Baldé