Décidément, le ministre de la sécurité et de la protection, en veut terriblement à la société Malaisienne Iris corporation en charge de la confection des passeports biométriques guinéens. Bachir Diallo est plus que jamais déterminé à faire boire le calice jusqu’à la lie à la société. Après avoir inventé une rupture de passeports alors qu’il y a 20 mille sésames disponibles prêts à servir les citoyens assortie de la suspension de la délivrance des passeports faits par IRIS, le puissant ministre passe à la vitesse supérieure. Dans une lettre adressée au premier ministre, Mohamed Béavogui en date du 11 février 2022 dont nous avons obtenue copie, Bachir Diallo a soumis pour avis au chef du gouvernement un projet de déploiement pour la confection d’un nouveau passeport par la société IN Groupe basé en France. Pour le ministre Diallo, il s’agit de palier à la problématique de passeports qui se pose présentement dans le pays se defend-il dans la lettre.
Voir copie….
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En clair, de façon unilatérale, le gouvernement guinéen à travers le ministère de la sécurité veut rompre le contrat en BOT d’émission de passeports avec IRIS corporation BARHAD. Une convention adoptée depuis octobre 2013. Ce qui pourrait exposer le pays à de poursuite judiciaire.
Selon une source bien informée, le projet proposé par le partenaire Français est moins bénéfique et ne garantie pas tous les intérêts de la Guinée. Le prix du passeport pourrait connaître une augmentation alors que la sécurité n’y est pas.
Aujourd’hui, on est en mesure de se demander: quel est le pêché capital du partenaire malaisien mériter un tel traitement après tant d’années de collaboration. Le ministre serait-il un soutien de taille à la nouvelle société française pour mettre dehors la Malaisienne ?
Les premiers éléments en notre possession nous permettent de nous poser la question et susciter la réflexion au sein de l’opinion.
En attendant la décision finale du gouvernement sur cette affaire plutôt douteuse, les populations continuent de payer les frais de la non délivrance de passeports biométriques dans le pays.
Nous y reviendrons !
Terna