Reporté une première fois pour raison de COVID-19, le Diassa d’or a finalement eu lieu ce week-end, à Conakry. La tanière des récompenses concernant les médias en république de Guinée, a donc rendu publiques ses différentes distinctions. Quand le prix est ainsi attribué, ça peut paraitre subjectif, et conséquemment donner lieu à quelques critiques contradictions, comme c’est le cas pour toutes les distinctions à travers le monde.
Cependant, on a de ces distinctions qui font relativement consensus, au-delà des susceptibilités somme toute humaines. Tel est le cas de ces prix qui viennent consacrer les progrès impressionnants réalisés par le groupe Djoma Media. Progrès d’autant plus remarquable qu’ils ont été engrangés en un laps de temps relativement court.
Cette dernière édition du Diassa aura donc été l’occasion de reconnaitre ce parcours élogieux d’un des derniers nés de l’espace médiatique national. Cela distingue par ailleurs un médias qui , hélas, continue encore à porter sur ses frêles épaules la caricature insidieuse d’une certaine opinion dévolue à une cause peu orthodoxe dictée par des adversaires qui ne se dévoilent jamais.
Et c’est au Directeur Général, Kalil Oularé qui a construit cette réputation que les cassandres et les brindezingues annonçaient incertaine, qu’a été décerné le prix de meilleur manager. Sans oublier les prix de meilleurs locuteurs en langue nationale et de meilleure émission en langue nationale gardés jalousement par le même média volontairement encarté.
De toute évidence, contrairement au cliché captieux, perfidement vendu pour nuire, Djoma , de par sa ligne éditoriale totalement indépendante caractérisée par sa trop grande diversité d’opinions, sans censure et ni excès et bavure, a eu le mérite de proposer une bonne alternative à l’opinion qui en avait surtout besoin.
Pour cela, il a donc fallu des investissements colossaux d’un homme d’affaires, qui lui-aussi, à travers cet acte, a décomplexé des apports de capitaux importants, sollicités dans ce secteur.
Il a aussi fallu, indéniablement le travail de management d’un Directeur aux petits soins en vue de qualifier au quotidien le travail.
Ce choix n’est pas une panacée. Il doit être constamment une piqûre d’incitation pour un travail rendu au propre au bénéfice des auditeurs dont les oreilles ont bourdonné de descriptions captieuses d’un média au service d’une diversité responsable et non incendiaire.
Mognouma Cissé