Le 25 mai 1963, naissait l’Organisation de l’Unité africaine (OUA), l’actuelle l’Union africaine, dans le but de renforcer la cohésion entre les peuples. Cinquante-sept ans après, le continent se cherche toujours, comme le mentionne Bah Oury, leader politique guinéen : « Toutefois, les nombreux Etats faillis, les conflits asymétriques récurrents nécessitent de changer de cap », estime-t-il.
Plus loin, l’ex président de l’Union des forces démocratiques de Guinée, revient sur les défis du moment : « La souveraineté d’un Etat balkanisé a perdu de son sens. La complémentarité des pays, les convergences des politiques publiques, l’émergence de risques nouveaux transnationaux et l’effacement des frontières physiques grâce à la révolution numérique nous imposent un nouveau panafricanisme », pense-t-il.
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Face à cette situation, Bah Oury, lance un appel aux dirigeants africains, en vue de bâtir un lendemain meilleur pour le continent : « L’engagement politique de notre époque suppose de changer de paradigmes pour construire avec pragmatisme les chemins de la construction de l’unité africaine. C’est un devoir! Ce n’est plus un choix si l’Afrique veut être forte et résiliente à l’orée de 2040. C’est notre projet ! », a-t-il rappelé sur Twitter.
Cette année, la célébration de ce 57ème anniversaire de la création de l’organisation panafricaine, intervient dans un contexte de crise sanitaire sans précédent, marqué la pandémie de Covid-19.