En prélude à la première édition du Grand Concours Culinaire TYOUKANIO, La Louche d’Or, prévue pour le 15 novembre 2025, les organisateurs ont officiellement lancé l’événement ce samedi 1er novembre à la Maison de la Presse de Conakry. Placé sous le slogan « Célébrons le goût et le savoir-faire guinéen », ce concours vise à promouvoir la cuisine locale et les talents du secteur culinaire guinéen.
La coordinatrice du projet, Emmanuel Camara, a exprimé toute sa joie lors de la conférence de presse : « Il y a un peu plus de sept mois, La Louche d’Or n’était qu’un rêve. Aujourd’hui, ce rêve prend forme grâce à la confiance et à l’engagement de tous ceux qui ont cru en ce projet. »
Selon elle, 16 candidats, issus pour la plupart de la restauration informelle à Conakry, s’affronteront à la plage de Camayenne devant un jury d’experts, des acteurs publics et privés, ainsi qu’un large public passionné de cuisine : « Au-delà d’une simple compétition, La Louche d’Or se veut un mouvement de valorisation du savoir-faire local et une plateforme d’opportunités pour les hommes et femmes qui perpétuent l’identité culinaire de notre pays. »
La présidente du jury, Élise Makona Koïvogui, a souligné l’importance culturelle et symbolique de l’événement : « La Louche d’Or est bien plus qu’une compétition gastronomique. Elle est une vitrine de notre patrimoine culinaire et une célébration de la diversité des saveurs guinéennes. »
Elle a précisé que l’évaluation des plats reposera sur cinq critères : le goût, la présentation, le respect des recettes traditionnelles revisitées, l’hygiène et la technique culinaire, ainsi que le vote du public.
« Chaque plat est avant tout une rencontre entre la tradition et la modernité. Que chaque candidat cuisine avec passion et amour, car c’est cela qui fera la différence », a-t-elle conclu.
Présente au nom du ministère du Tourisme et de l’Hôtellerie, Asmaou Bah, directrice adjointe, a salué l’initiative : « Cet événement met en lumière la richesse et la diversité de notre cuisine, souvent méconnue mais profondément ancrée dans notre identité culturelle. »
Elle a rappelé que le projet s’inscrit dans la vision Simandou 2040, notamment dans la valorisation du tourisme, de l’industrie alimentaire et de l’insertion professionnelle des jeunes.
De son côté, la représentante du ministère de la Culture et de l’Artisanat, a mis en avant le professionnalisme de l’organisation : « Vous êtes un exemple à suivre. En choisissant de mettre en avant la gastronomie guinéenne, vous valorisez un pan essentiel de notre identité culturelle. »
Il a insisté sur l’importance de dénicher et de former les talents issus du secteur informel, véritables gardiens des recettes traditionnelles : « La cuisine guinéenne, transmise de génération en génération, mérite d’être reconnue et valorisée, notamment dans les établissements hôteliers pour offrir aux touristes une expérience authentique. »
La première édition de La Louche d’Or s’annonce donc comme un rendez-vous majeur de la gastronomie guinéenne, alliant culture, créativité et promotion du contenu local.
Gnima Aïssata Kébé










