A l’assemblée générale de l’ancien parti au pouvoir, le RPG Arc-en-ciel de ce samedi 07 décembre 2024, les pensées vont à l’endroit de l’honorable Amadou Damaro Camara. L’ancien président de l’assemblée nationale, reconnu coupable de détournement de fonds publics par la cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) est condamné à 4 ans de prison fermes. La sanction infligée à l’ancien questeur Michel Kamano est également abordé.
Pour Mar Yombouno, ancien ministre d’Alpha Condé, cette décision est bien regrettable dans le pays.
« Honorable, a été condamné à quatre ans de prison et au paiement de 10 millions de francs guinéens, et l’honorable Michel Kamano, qui est en traitement depuis longtemps en France, premier caissier, au départ qui n’était pas visé, parce que l’ordinateur c’est le président de l’Assemblée. Tenez-vous bien, l’honorable Michel Kamano a été condamné à cinq ans de prison, au paiement de 4 milliards de francs guinéens, et à la saisie de tous ses biens. Sa plantation qu’il a à Kissidougou, la plantation de 40 hectares qu’il a à Mambia Kindia, et aussi ce domaine de Maferinya, et sa résidence de Dapompa, où on appelle Kamanoya. Et je vous informe que c’est bien là, il les a acquis, nous on était à l’école primaire, parce que c’est depuis les années « 78 ». Qu’est-ce que ça, ça a à faire avec une affaire de 2021. Donc tout ce que nous pouvons dire, on ne peut pas faire que commenter des décisions de justice. Je crois que les avocats vont faire appel sur cette décision. Donc nous tous qui sommes des croyants, prions pour nos camarades qui sont en prison. Ne les abandonnons pas dans nos prières. On n’a pas de force, on n’a pas de possibilité, » a t-il affirmé.
Parlant des nombreux cas de morts de la semaine dernière au stade 03 avril de N’zérékoré, Marc Yombouno invite les autorités à faire toute la lumière dans cette affaire qui a coûté la vie à 56
Jeunes gens selon bilan fourni par le gouvernement.
« Vous avez suivi le message du Président pour présenter les condoléances aux victimes de ce drame. Il n’y a pas beaucoup de commentaires là-dessus. Ce que nous disons, c’est d’amener les autorités à rechercher la vérité, à faire en sorte que seule la vérité soit de mise. Nous avons vécu le 28 septembre 2009. Aujourd’hui encore, nous avons le cas de N’zérékoré. Faisons en sorte que la vérité soit établie, pour que de tels cas ne se reproduisent plus dans notre pays. Il y a déjà une guerre de chiffres. Quels chiffres il faut retenir ? On parle de 135 morts, de 200 morts, la diaspora forestière va jusqu’à 300 morts. Les ONG qui sont en place ont fait un décompte de 135 morts. Le Gouvernement parle de 56 morts. A qui croire ? Mais même un seul mort, c’est un compatriote de moins, un citoyen de moins. C’est du sang qui a été versé. Même un seul mort, il faut en faire la lumière. La bataille des chiffres, il n’a qu’à continuer, mais c’est de mettre en place tous les instruments pour que la lumière soit faite. Quels sont ceux qui ont organisé ? Quels sont ceux qui ont financé ? Quels sont ceux qui ont fait la promotion ? Quels sont ceux qui ont agi ? Le premier ministre Bah Oury était le président de la commission d’organisation du 28 septembre contre la candidature de Dadis. Dieu a fait et il l’a ramené dans ce groupe, certainement pour donner des conseils afin que ça ne se répète. Et c’est lui aussi qui est parti présenter les condoléances sur l’autre événement. Vous avez vu la correspondance, la similitude ? Quand on est sage, aujourd’hui, Dieu nous donne tous les instruments pour amener le bon vivre en Guinée. Prions Dieu qu’il n’y a que du bon, du meilleur qui arrive à notre pays. Que les gens entendent une fois que ce qui est en train de se passer n’est pas la volonté de tous les Guinéens. Tout ce que le RPG demande, c’est le respect des engagements pris, c’est le respect du contenu de la charte, c’est le respect du chronogramme des 24 mois. Pour une transition qui prend fin en décembre 2024, » a exprimé Marc Yombouno
Gnima Aïssata Kébé