A l’occasion de la journée internationale de l’hygiène menstruelle célébrée le 28 de chaque mois de mai, l’ONG action des femmes et filles de Guinée AFFIG a organisé une cérémonie dans la salle des congrès du palais du palais du peuple.
L’objectif pour l’AFFIG à travers cette journée vise à initier les jeunes filles à la gestion de leurs menstrues, et à les éduquer sexuellement à une communication adéquate avec leurs parents.
« En milieu scolaire et rural, la menstruation continue d’être un fardeau. Et la majorité des jeunes filles manquent plus de 7 jours de cours par mois. Ce projet à dimension nationale vise à initier les jeunes à la gestion de leurs menstrues, à les éduquer sexuellement à une communication adéquate avec leurs parents, également sensibiliser les parents, à une communication favorable pour permettre les jeunes filles d’éviter les complications liées à leur hygiène sanitaire. Le manque de connaissance sur la santé sexuelle exposé les jeunes filles aux infractions, aux maladies sexuellements transmissibles, et aux grossesses non désirés, pouvant conduire à des avortement, et même à la mort. L’initiative de l’ONG action des femmes et filles de Guinée est de permettre aux jeunes filles sur les questions liées à la gestion de leurs menstrues, également sensibiliser les parents à une communication adéquate » dira Batrou Brema Cissoko, présidente de L’ONG AFFIG.
Pour accompagner ces filles qui sont, selon elle ,psychologiquement impactées, Dame Batrou, au nom de son ONG propose.
« Nous sollicitons l’implication de l’état dans cette aventure de bien-être pour les femmes et pour les jeunes filles. Il est cruciale de faciliter l’accès aux serviettes hygiénique en les subventionnant, en permettant aux jeunes filles qui n’ont pas les moyens nécessaires de pouvoir se procurer des cotons hygiénique gratuitement. Pour tout ce qui concerne le système de reproduction devait pouvoir gérer les menstrues de manière hygiénique, dans l’intimité et la dignité ».
La santé menstruelle est liée à de nombreux aspects de la santé sexuelle et reproductive. D’où la nécessité de renforcer la campagne de sensibilisation et d’information auprès des jeunes filles.
Gnima Aïssata Kébé