La récente décision des autorités guinéennes de retirer la licence de plusieurs médias influents du pays, notamment Space FM, FIM FM et Djoma Média, a suscité une vague d’indignation et de protestations parmi la population et les professionnels de la presse. Cet acte, qualifié de liberticide par de nombreux observateurs, marque une étape inquiétante dans l’évolution des libertés publiques en Guinée.
Une Décision aux Conséquences Profondes
La liberté d’expression est un pilier fondamental de toute démocratie. En retirant la licence des médias les plus écoutés du pays, les autorités guinéennes franchissent une limite inacceptable pour une République. Cette mesure est perçue comme une tentative de museler la presse et de restreindre le droit du public à l’information. Dans une société où l’engagement citoyen est crucial, la suppression de ces voix médiatiques risque de plonger le pays dans une atmosphère de censure et d’autoritarisme.
Une Crise de Confiance
Les actions des autorités révèlent une crise de confiance envers les institutions démocratiques et soulèvent des questions sur les motivations sous-jacentes. Le président de la transition, cible de nombreuses critiques, doit rester vigilant face aux influences néfastes qui pourraient le pousser à commettre des erreurs stratégiques. Il est impératif que le chef de l’État prenne conscience des dangers de l’autoritarisme et travaille à renforcer plutôt qu’à éroder les libertés publiques.
La Responsabilité Citoyenne
L’absence de solidarité et la résilience extrême des Guinéens face à l’oppression sont des points faibles exploités par chaque gouvernance successivement. Il est temps pour les citoyens de prendre conscience de leurs droits et devoirs. L’engagement citoyen ne doit plus être optionnel mais obligatoire. La liberté d’expression ne doit jamais être sacrifiée, et les restrictions des libertés individuelles et publiques ne doivent pas être tolérées.
L’Autoritarisme et l’Ignorance
L’autoritarisme prospère dans un environnement où les citoyens sont ignorants de leurs droits. Une population bien informée et consciente de ses devoirs est la meilleure défense contre toute forme de despotisme. Les gouvernants, en ajoutant des complexités inutiles aux défis déjà existants, démontrent un manque flagrant d’intelligence situationnelle. Les conséquences de telles actions sont imprévisibles et pourraient aggraver la situation déjà difficile que traverse le pays.
Appel à la Raison
Il est crucial que les autorités reviennent à la raison pour éviter une crise majeure qui pourrait avoir des répercussions désastreuses sur la Guinée. La liberté d’expression et le droit à l’information doivent être protégés à tout prix. La population doit s’unir pour défendre ces valeurs essentielles et rappeler aux gouvernants leurs devoirs envers les citoyens.
La situation actuelle en Guinée nécessite une réflexion profonde et un engagement renouvelé envers les principes démocratiques. Les actions récentes des autorités sont un signal d’alarme pour tous ceux qui croient en la liberté et la justice. La vigilance et l’unité citoyenne sont plus que jamais nécessaires pour préserver la démocratie et éviter une dérive autoritaire.
Abdourahamane NABE
cadre commercial
[email protected]