ça coince toujours entre le gouvernement de transition et les forces vives de la nation qui décident de défier le 20 mars prochain le CNRD dans la rue. Hier jeudi 16 mars, le premier ministre, Dr Bernard Goumou a rencontré les religieux au centre islamique de Donka. Un échange qui visait à trouver un terrain d’entente pour la relance du dialogue politique, tant réclamé par la coalition de partis politiques et des organisations de la société civile opposée à la gestion de la transition par les militaires. Mais très malheureusement, la rencontre n’a pu se tenir à cause de l’absence des membres des forces vives de Guinée, qui dénoncent les actes d’intimidation et d’harcèlement contre Abdoul Sacko, coordinateur des forces sociales, toujours auditionné à la direction des investigations de la gendarmerie nationale.
Une situation qui ne semble pas décourager le premier ministre, Chef du gouvernement, Dr Goumou.
« J’ai dit à nos religieux qu’à tout moment, lorsqu’ils auront besoin de moi, je viendrai m’asseoir à cette table d’échange et de négociation avec les frères. La Guinée appartient à tous les Guinéens, c’est dans ce cadre que nous faisons des efforts pour rester en droite ligne et dans la vision du président de la transition, du CNRD, chef de l’État, colonel Mamadi Doumbouya qui m’a confié une mission ultime, celle d’apporter la paix et la cohésion en Guinée, de mettre tous les fils et toutes les filles de ce pays ensemble. Je serai jamais fatigué, je reviendrai 100 fois pour qu’on puisse s’assoir sur de la table et je suis sûr qu’ensemble on peut trouver des solutions pour la Guinée ».
Terna