Il s’appelle Kabinet Sylla de son vrai nom de baptême. Et Bill Gates, est le sobriquet, connu de tous, qui remonte à ses débuts dans le milieu, loin d’être une sinécure, des affaires. Poil à gratter aujourd’hui, il n’est pas comme un cheveu tombé dans la soupe.
A l’image de son modèle américain, il ne doit rien au hasard ou à une collusion avec le pouvoir, comme on voudrait le faire croire dans la cabale dont il est victime. Kabinet Sylla n’a pas attendu que le Professeur Alpha Condé accédé au pouvoir pour faire parler de lui et connaître la prospérité tant enviée, à l’origine de tous les fantasmes. Il fut plutôt son soutien et l’un de ses bras financiers avant qu’il ne soit dans le premier cercle de ses collaborateurs, l’homme réputé efficace et loyal.
Devrait-il en payer le prix ou se résigner au sort de victime collatérale ou expiatoire d’un régime renversé, contre toute attente et à la stupeur générale ?
Au fond de sa cellule, livré à lui-même, dans ce moment où il n’y a plus personne pour s’indigner avec lui, le self-made-man doit se demander, s’il est dans le même pays où tous le courtisaient?
Il doit s’interroger à propos de cette société cruelle avec les meilleurs de ses enfants. Le temps de la méditation qui raffermit la foi, la détermination à ne pas se laisser mourir malgré la violence des injustices.
Face à la calomnie, ce mal séculaire et ordinaire qui atteint plus d’un, l’homme qui s’est construit tout seul est obligé de se battre contre cette incroyable et écœurante injustice pour un crime financier inventé de toutes pièces.
Dans un jeu ambigu de personnes revanchardes, avec une folle manipulation déconcertante de l’opinion face à un mal qui est fait, qui germe, qui rampe, qui siffle, qui s’enfle, qui s’élance dans la haine et la volonté de nuisance, comme dirait l’autre : Qui diable y résisterait ?
Mais que reproche-t-on à l’homme ?
“Détournement de deniers publics, blanchiment d’argent, enrichissement illicite”, dit-on ! Diantre !
Et si le ridicule tuait !
Son seul crime aux yeux de tous, c’est d’avoir été intendant de l’ex Président Alpha Condé. Sans présomption d’innocence, Bill est victime de son destin singulier. Et son passé, son parcours exceptionnel, élevés à la sueur de son front ne comptent nullement aux yeux de certains magistrats au zèle furieux.
Du 03 novembre 2022, jour de son placement sous mandat de dépôt à nos jours, le PDG de Djoma médias, qui vit une épreuve singulière, loin d’un drame, garde la foi et croit fermement à son innocence.
La démonstration de ses avocats en fait foi !
Mais que ses contempteurs comprennent une fois pour toute, qu’aucun crachat de crapaud ne pourra noircir la solide réputation du magnat Bill Sylla qui saura d’ailleurs résister à toute épreuve.
Bill Sylla est tout sauf un véreux ! C’est un « coupable » innocent gardé en prison pour contenter quelqu’un, certainement qui a tout intérêt.
Bill, hier a été un moment de gloire, aujourd’hui est un jour difficile.
Demain, tu verras, tu brilleras encore comme le soleil.
Après la tempête, le beau temps, qui mieux que les hommes le savent ? Après le pouvoir, le déclin, qui mieux que les Gouvernants l’oubli ?
Dieu est Amour, le temps est justice!
Si je mens que la crique me croque !
Par Marouane, éditorialiste