c’est désormais entériné depuis hier mardi 11 aout 2020 par le Pr Alpha Condé, les guinéens se rendront aux urnes pour élire leur président de la république le 18 octobre prochain. une date qui suscite de vives réactions au sein de la classe politique et sociale du pays. Si les principaux partis politiques d’opposition, membres du front national pour la défense de la constitution dénoncent une fuite en avant de la CENI et du pouvoir, dans les rangs du conseil national des organisations de la société civile (CNOSCG), son président Dr Dansa Kourouma estime que le décret du Chef de l’État est conforme à la loi en vigueur.
《 En ce qui me concerne, mon organisation et moi, on a toujours défendu l’intérêt de la société. que ça plaise ou que ça ne plaise pas aux gens, on essaie de respecter nos valeurs, nos principes de neutralité, d’impartialité et mais aussi développer notre capacité critique par rapport aux actes qui sont posés au quotidien sur le plan social, politique et économique. Donc la date du 18 (octobre Ndlr) à mon sens, obéi aux exigences légales parce que la constitution dispose que le premier tour de l’élection présidentielle intervient 60 jours au moins et 90 jours au plus de la fin du mandat du président en exercice. Donc la date du 18 (octobre Ndlr) rentre dans la fourchette prévue par la constitution et deuxièmement , c’est une proposition qui a été faite par la CENI. Écouter, que la CENI plaise ou ne plaise pas à quelqu’un, c’est l’institution chargée d’organiser les élections en république de Guinée. Par conséquent, c’est à elle revient la responsabilité de proposer une date au Président de la république. Alors quand la CENI propose une date et que cette CENI se trouve d’ailleurs composée de toutes les entités politiques et de la société civile, moi, je crois que jusqu’à preuve du contraire, elle est capable de respecter cette date》déclare Dr kourouma, invité de l’émission »on refait le monde » de la radio Djoma fm.
Toute fois, le CNOSCG veillera à ce que le scrutin du 18 octobre réponde aux critères de transparence et d’impartialité rappelle Dansa Kourouma:
《En tant qu’acteurs de la société civile, nous avons des exigences. d’abord, on les fait comprendre à l’opinion, on les fait comprendre aux acteurs politiques et à toutes les institutions impliquées dans le processus électoral. La première exigence, la CENI doit organiser des élections dans la transparence, dans l’impartialité absolue mais aussi dans une équité qui ne dit pas son nom. Donc, en réalité, il est important de faire observer que le manque et le déficit de transparence, d’équité dans le processus électoral est un élément qui interpelle la société civile, nous veillons à ce que l’ensemble des actes posés par la CENI reflète la loi, garantie l’intérêt de tous les compétiteurs……》.
Terna