Un geste fort, aux accents de changement concret, a marqué la journée du dimanche 30 novembre dernier à Kissidougou.
Le Lycée Amilcar Cabral, établissement historique de la ville, a enfin accédé à l’eau potable sur son propre site, grâce à une pompe de forage offerte par le Président de la République Mamadi DOUMBOUYA.
La cérémonie officielle de remise, tenue le 30 novembre, a réuni plusieurs personnalités de la ville, témoins d’un moment chargé d’émotion pour la communauté éducative.
C’est au nom de la Directrice Générale des Impôts, Mme Fatoumata Foula Diallo, mandatée par le Chef de l’État pour représenter cette volonté, que le Président du Directoire de Campagne de Kissidougou, Yomba Sanoh, a procédé à la remise symbolique du précieux équipement.
Ce don met un terme à une situation paradoxale et difficilement concevable. En effet, depuis sa création en 1951, le Lycée Amilcar Cabral, pourtant un pilier de l’éducation dans la région, n’a jamais bénéficié d’une adduction d’eau autonome.
Pendant plus de sept décennies, élèves et enseignants ont dû composer avec ce « calvaire d’accès à l’eau potable », selon les termes mêmes des bénéficiaires.
Les représentants des bénéficiaires, visiblement émus, n’ont pas caché leur gratitude. Ils ont chaleureusement remercié le Président Doumbouya pour ce geste « qui vient soulager un lourd fardeau ». L’accès à l’eau sur place représente bien plus qu’un simple confort : c’est une question d’hygiène, de santé publique et de dignité, qui impacte directement les conditions d’étude et d’enseignement.
À travers cette action ciblée, le Chef de l »Etat impulse une nouvelle forme de gouvernance, attentive aux besoins de base des populations et du secteur éducatif.
L’implication des hauts cadres, par le biais de cette native de Kissidougou, dans un projet d’infrastructure sociale, est également perçue comme un signe de l’engagement des ressortissants au service des citoyens.
La pompe de forage du Lycée Amilcar Cabral est désormais plus qu’un équipement technique.
Elle est devenue le symbole tangible de la fin d’une très longue attente et, peut-être, l’annonciatrice d’une nouvelle attention portée aux infrastructures éducatives fondamentales en Guinée.












