À quelques jours de la cérémonie officielle de la pose de la première pierre du pont de Faranah, prévue pour le mercredi 22 octobre 2025, une importante réunion de coordination s’est tenue ce lundi 20 octobre dans la ville. La rencontre a réuni une délégation des départements ministériels concernés, la commission d’organisation, des mouvements de soutien, ainsi que les autorités locales. Les travaux se sont déroulés d’abord dans la salle de conférence de la préfecture de Faranah, avant de se poursuivre au gouvernorat.

Ce projet de reconstruction du pont de Faranah, situé sur la route nationale n°2, est financé à 100 % par la coopération japonaise. Il s’inscrit dans le cadre du renforcement des infrastructures routières du pays, avec un fort impact attendu sur la circulation et le développement économique de la région.

Prenant la parole, Dr Karim Samoura, secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Développement durable et responsable de la commission d’organisation, représentant la ministre Djami Diallo, a souligné l’importance historique de cet événement :

« Il s’agit d’un événement historique qui nous enseignera tous. Le ministre de la Défense nationale, Aboubacar Idiyamine Camara, et le ministre du Plan et de la Coopération, Ismaïl Nabé, ont conjointement décidé d’impliquer les équipes techniques des départements concernés et la coordination régionale de Faranah pour garantir la réussite de cette cérémonie. »
Dr Samoura a également exprimé sa reconnaissance au ministre Ismaïl Nabé pour son appui constant, et a salué la coopération entre les départements ministériels et les fils et filles de Faranah dans la mise en œuvre du projet : « Nous sommes témoins d’un moment unique : la reconstruction d’un pont colonial qui relie tant de vies et d’activités économiques. »
Après les séances de travail à la préfecture et au gouvernorat, la délégation s’est rendue sur le site du futur pont, avant d’aller chez le Sotikèmö; marquant la fin de cette journée de préparation.
Ce projet, fruit d’un partenariat solide entre la Guinée et le Japon, symbolise la volonté des autorités de moderniser les infrastructures et d’améliorer la connectivité des régions du pays.
Gnima Aïssata Kébé












