Les résultats du baccalauréat unique session 2025 ont été officiellement proclamés ce samedi 19 juillet 2025, avec un taux de réussite national de 32,34 %, toutes options confondues. Si le chiffre suscite des débats sur le niveau général, une lauréate tire son épingle du jeu : Malon Magassouba, élève du groupe scolaire Saint-Georges de Sonfonia, s’est hissée au sommet en décrochant la première place de la République dans la filière Sciences sociales.
C’est dans la sobriété de son foyer familial que la jeune bachelière a appris la nouvelle qui allait changer sa trajectoire:« J’étais couchée tôt ce matin lorsque mon frère est venu me dire que les statistiques du baccalauréat étaient sorties », raconte-t-elle, encore émue. « Une amie avait consulté mon PV. Elle m’a appelée et m’a dit : « Malon, tu as été première de la République. » J’ai d’abord douté. Il a fallu que je vérifie moi-même. Et là, vraiment, c’était waouh ! Ça fait boum dans la tête d’apprendre une telle nouvelle », confie-t-elle avec un sourire.
Un succès forgé par la rigueur et l’abnégation
Ce sacre est loin d’être le fruit du hasard. Derrière cette performance exceptionnelle se cache un travail soutenu, méticuleusement planifié et quotidiennement exécuté.
« Cette année scolaire a été très difficile. Je me suis investie à fond. Après les cours qui finissaient à 17 heures, je rentrais directement à la maison pour réviser. Je pouvais étudier plus de 8 heures sans m’arrêter », témoigne-t-elle. « La fatigue était bien présente, mais mon objectif était clair : être première de la République. Et grâce à Dieu, c’est chose faite aujourd’hui. »
Malon n’oublie pas de saluer les personnes qui ont contribué à son parcours, en particulier ses parents et son encadrement pédagogique: << Je remercie énormément mes parents pour leur soutien constant. Mon père et ma mère ont toujours été là. Je tiens aussi à exprimer ma gratitude à mes enseignants de Saint-Georges de Sonfonia, notamment M. Traoré et M. Touré, ainsi qu’à mes professeurs particuliers : M. Galilée en mathématiques et M. Ternan en français. Leur accompagnement a été déterminant », conclut-elle
Gnima Aïssata Kébé