Une quarantaine de journalistes issus des médias publics et privés de Guinée ont achevé ce mercredi 02 juillet 2025, une formation intensive de deux jours axée sur le fact-checking, au Centre de Formation et de Perfectionnement en Technique de l’Information et de la Communication (CFPTIC). Cette initiative, soutenue par le ministère de l’Information et de la Communication et Guinée-gouv , vise à doter les professionnels des médias d’outils concrets, pour combattre les fausses informations et renforcer la crédibilité journalistique dans le pays.
Durant ces deux journées, les participants ont été formés aux techniques de vérification de l’information, à l’analyse d’images et de vidéos grâce à des outils spécialisés tels qu’InVID ou TinEye . Pour Amadou Kendessa Diallo, journaliste participant :
« Ce fut un grand plaisir d’apprendre à détecter les fake news. Nous devons maintenant partager ces connaissances dans nos rédactions respectives pour amplifier l’impact de cette formation. »
La formation a été animée par François Chignac, journaliste et formateur, qui a salué l’implication et l’engagement des professionnels guinéens :
« J’ai rencontré des journalistes brillants et curieux, prêts à devenir les futurs fact-checkers de la Guinée. Ce type d’initiative place le pays en position de pionnier en Afrique de l’Ouest en matière de lutte contre la désinformation », a-t-il souligné.
Présent à la cérémonie de clôture, Boubacar Azoka Bah, représentant du ministre de l’Information et de la Communication, a insisté sur l’enjeu stratégique de cette formation à l’approche des prochaines échéances électorales :
« Nous voulons que les journalistes guinéens soient capables de faire la différence entre le vrai et le faux, sans qu’il soit nécessaire de faire appel à des experts étrangers. Ce savoir doit circuler dans toutes les rédactions du pays », a-t-il déclaré.
Gnima Aïssata Kébé