Conakry, 25 juin – L’Agence nationale de gestion des urgences et catastrophes humanitaires (ANGUCH) a dressé mercredi le bilan de son action face aux inondations qui ont marqué l’année 2024. Une réunion s’est tenue à Kaloum, en présence de plusieurs directions techniques, pour faire le point sur la coordination humanitaire, les ressources mobilisées et les limites rencontrées.
Pour le Directeur général de l’agence, Lancet Touré, cette session visait d’abord à mettre cartes sur table : « C’est dans le souci de transparence sur la gestion des fonds mobilisés et utilisés vers les personnes vulnérables impactées de Conakry à l’intérieur du pays. Surtout, pour montrer ce qui n’a pas marché dans la réalisation de nos projets. »
L’exercice a permis d’identifier les avancées, mais aussi les failles du dispositif. Plusieurs intervenants ont salué cette démarche d’autoévaluation, jugée salutaire pour anticiper les prochaines saisons pluvieuses.
Du côté de la Direction générale de la protection civile, la rencontre a permis d’accéder à de nouveaux éléments d’information. Le lieutenant Jean Traoré y voit une opportunité stratégique : « On a connu des données qu’on n’avait pas à notre disposition et des informations essentielles pour la collaboration entre les deux Directions. » Il annonce d’ailleurs un plan de formation des agents afin de renforcer leur capacité d’intervention à l’échelle nationale.
Présente aux travaux, l’Agence nationale de sécurité sanitaire a rappelé l’importance d’une coordination efficace entre les structures. « Notre attente, c’est l’amélioration de la qualité de coordination des activités liées à l’Humanitaire, sous l’égide de l’ANGUCH », a affirmé Dr Onivogui Barein, responsable des relations opérationnelles.
Cette revue annuelle a également permis de mettre en lumière les attentes des acteurs de terrain, qui appellent à une implication renforcée d’autres structures dans l’évaluation des interventions régionales. Un point sur lequel la direction de l’ANGUCH s’est engagée à travailler.
Alpha