Conakry – L’Union des Forces Démocratiques de Guinée s’apprête à vivre un moment central de sa vie politique. Le 6 juillet 2025, le parti tiendra son congrès national à Conakry, dans ce que la direction annonce comme un grand rassemblement placé sous le signe de la mobilisation populaire et de la conquête du pouvoir.
À mesure que l’échéance électorale se rapproche, l’UFDG affiche ses objectifs avec clarté. « La victoire dès le premier tour des prochaines élections, grâce au rassemblement », peut-on lire dans la déclaration officielle du parti. Un positionnement assumé, qui donne le ton d’un congrès à forte portée stratégique.
Ce rendez-vous se veut également le couronnement d’un long processus de consultation interne. « Ce congrès marque l’aboutissement de deux années d’un processus démocratique rigoureux, mené de la base aux fédérations », souligne le communiqué publié par le parti sur ses réseaux officiels. Une démarche censée refléter la maturité organisationnelle de l’UFDG et la cohérence de ses structures.
Le lien entre la direction du parti et ses bases sera au cœur de l’événement. La direction revendique une proximité constante entre le président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo, et les militants. « Il soulignera le lien exceptionnel entre Cellou Dalein Diallo et sa base militante (115 fédérations, Bureau Exécutif, Conseil Politique), portée par une ferveur populaire unique en Guinée. »
La tonalité du congrès, qualifiée de « festive », ne dissimule pas la gravité du message politique que souhaite faire passer l’UFDG : celui d’un parti uni, structuré, et résolu à se positionner comme la seule alternative politique crédible. « Le 6 juillet, unis, nous renforcerons la plus grande force politique du pays, seule alternative crédible pour sortir la Guinée du désordre, de l’amateurisme, de la précarité et des divisions ethniques. »
Ci-dessous, la communication du parti
Un programme ambitieux, que le congrès devra traduire en mobilisation concrète, dans un contexte politique marqué par l’incertitude et les attentes fortes de l’électorat.
Alpha