Depuis l’arrivée du CNRD, le vaste programme de désenclavement et de bitumage des voiries a touché plusieurs plusieurs quartiers de Conakry et périphéries. En dépit de ces efforts, de nombreux défis persistent encore dans les différentes communes. c’est le cas du quartier Kakimbo, secteur 5 dans la commune de Ratoma.
Les populations de cette zone font un plaidoyer au président de la transition dans un entretien accordé à notre rédaction.
« À Kakimbo ici, ce qui nous fatigue trop, c’est souvent des problèmes de routes. Dans ce secteur, nous n’avons aucune route en bon état. Même si nous recevons de la visite des étrangers, difficilement, ils arrivent à circuler à cause de l’état de cette route. Nous demandons aux autorités, plus particulièrement au Président de la transition, Général Mamadi Doumbouya de nous aider pour cette route, » a lancé Mamadou Pathé Diallo, conducteur de taxi-moto.
Même son de cloche chez El hadj Abdourahamane Sanoh, citoyen du même quartier : « Le problème que nous avons, c’est la route. Nous prions le Président Général Mamadi Doumbouya, nous savons qu’il a beaucoup fait. Mais, nous faisons partie des quartiers qui n’ont même pas un ou deux kilomètres de goudron. On n’a vraiment pas de route. Tout ce que vous voyez dans ce quartier, ce sont les citoyens qui ont fait, » a t-il manifesté
A en croire El hadj Magame Diallo, chef du secteur 05, c’est la population qui se mobilise des fois pour faire certains travaux sur les routes afin de faciliter la mobilité: « Nous avons beaucoup de difficultés sur cette route. La sortie tout comme la rentrée, c’est la population qui s’est mobilisé pour gratter. Quand on casse des cailloux, après nous cotisons pour mettre le béton. Même à la rentrée, vous avez vu, il y a du béton. Les autorités ont fait une route jusqu’au niveau du marché, mais pas dans notre secteur. La poussière nous fatigue ici, je vous ai montré mes fenêtres. Quand les véhicules passent, toute la poussière s’introduit dans nos maisons. On ne peut pas arroser la route, parce qu’on n’a pas les moyens. C’est pourquoi nous demandons son lotissement, » a-t-il laissé entendre.
Gnima Aïssata Kébé