En conférence de presse ce mardi 17 décembre 2024 ,à la maison commune des journalistes à la minière, le président de Bloc Libéral s’est exprimé sur le communiqué de la CEDEAO concernant le chronogramme de la Constitution, et d’autres sujets d’actualité.
Dans son allocution, Dr Faya Millimono a démontré un manque de crédibilité de cette institution sous régionale : « La CEDEAO, nous l’avons dénoncé par le passé. Nous voyons que la CEDEAO n’est pas entrain de s’améliorer. Parce que si nous avons eu le 3 ème mandat ici, c’était aussi avec l’aide de la CEDEAO. Nous autres, nous avions pris l’avion ici,pour aller demander à la cour de justice de la CEDEAO, de freiner les ambitions de Alpha Condé. Elle n’a rendu son verdict qu’en 2024. C’est cette CEDEAO là ,qui est entrain de nous offrir de la honte. Quand des gens disent que la CEDEAO est guidée par des intérêts étrangers, de plus en plus, nous voyons cela clair. Tous les pays qui sont devenus les pays à risque, c’est parce que la CEDEAO a un moment donné, n’a pas pris ses responsabilités,» soutien t-il.
Pour le retour à l’ordre constitutionnel, Dr Faya rappelle que dans une République, le dialogue et la concertation doivent primer : « Nous sommes tous d’accord sur une chose. La période transitoire, tel que nous l’avons amorcé, le 5 septembre 2021, finit le 31 décembre 2024. C’est le CNRD qui l’a dit. Et nous sommes à moins de deux semaines de celà. Ce que nous savons, qui est une évidence , c’est que, le lendemain du 31, la Guinée va encore exister. Soit dans la rue en jetant les pierres, soit en allant autour de la table en nous regardant les yeux dans les yeux pour parler de l’avenir de la Guinée. Que ceux qui sont au CNRD redescendent sur terre. Qu’ils comprennent que la Guinée, c’est une République. Ce n’est pas une parcelle dont on peut avoir un titre foncier. Et donc toute période transitoire se fait par dialogue et par négociation. Nous demandons que ce dialogue permette qu’on arrive à un accord, et que cet accord ne permette de négocier le retour à l’ordre conditionnel dans la paix. Si ce langage n’est pas entendu, le peuple va continuer à évoluer, mais ça pourrait bien se terminer par des drames. Ce que nous ne souhaitons pas. On aura pas raison de brûler la Guinée» rétorque Dr Faya Millimono
Gnima Aïssata Kébé