La vulgarisation de l’avant projet de la nouvelle constitution à l’intérieur du pays par le CNT était entre autres points débattus à l’assemblée générale hebdomadaire de l’Union des Forces Républicaines UFR ce samedi 16 novembre 2024, au siège du parti à Matam. Pour N’Sira Bangoura, membre du bureau exécutif du parti ,cette constitution ne rassemble pas les guinéens.
« Le CNT est à l’intérieur du pays pour la vulgarisation de l’avant projet de la nouvelle constitution. Nous, nous allons dire en tant que Républicains que cette constitution ne nous rassemble pas. Cette constitution ne nous rassemble pas dans la mesure où l’objectif de cette nouvelle constitution c’est de mettre à l’écart certains partis potentiels aux élections prochaines. Nous l’avons compris et nous pensons que dans une constitution, tous les fils du pays doivent se retrouver et se mettre ensemble. On se dit que cette constitution ne nous rassemble pas. Également, cette nouvelle constitution ne nous ressemble pas dans la mesure où ils veulent faire la promotion de la candidature indépendante. Nous ne sommes pas du tout d’accord. Depuis que la Guinée est la Guinée à part les coups d’Etat, on prend toujours les présidents à partir des formations politiques. Cette fois ci pour privilégier la candidature indépendante, nous allons dire que cette constitution quelque part ne nous ressembles pas » lâche-t-elle.
Ensuite, elle s’est exprimé sur le programme Simandou 2040 : « Au lieu de faire la vulgarisation de cet avant projet de la nouvelle constitution, pourquoi ne pas faire la vulgarisation du projet Simandou 2040. Parce que moi, jusqu’à présent je ne comprends pas c’est que cela signifie. C’est quand les blogueurs étrangers sont venus au pays, j’ai vu certains de nos ministres expliquer à ces blogueurs ce que c’est le projet Simandou 2040. Et je regrette cela. Parce que c’est nous qui devrions faire la promotion economique de notre culture, la promotion de tous ce que nous avons dans notre pays. Mais, on ne peut pas faire appel à un étranger, à un blogueur étranger pour faire la promotion d’un projet aussi grand que le projet de Simandou. Dans les conditions normale, ce n’est pas dans une période de transition que ce projet devrait être traité. Il fallait vraiment avoir un président élu, et une assemblée élue pour voter ce projet de Simandou, » a t-elle dénoncé.
Gnima Aïssata Kébé