En marge de la conférence de presse des Forces Sociales de Guinée ce lundi 23 septembre 2024, Abdoul Sacko s’est prononcé sur la mission de la CEDEAO, avant de revenir une nouvelle fois sur la disparition de Foniké Manguè et Bilo Bah.
A l’entame, ce leader de la société civile a rappelé ce que la CEDEAO est censée faire dans un pays : « C’est une mission qui vient évaluer dit-on, apprécier, écouter ceux avec lesquels ils ont contracté s’il faut un deal, savoir comment ils vont trouver une porte de sortie, comment ils vont sauver la face. C’est la raison pour laquelle ils viennent. Ce sont des techniciens, des employés qui viennent. Tant mieux dans une certaine mesure du possible, s’ils ont une certaine crédibilité intellectuelle et professionnelle. Ils auraient posée la question de savoir pourquoi peut-être ça n’a pas été réalisé et dire qu’elles sont les voix contradictoires qu’il faut écouter pour savoir commencer. Mais ils ne sont pas dotés de pouvoir politique à rencontrer autres entités, même s’ils le feront, ce sera de la faste. La raison est qu’ils viennent échanger avec le Gouvernement, prendre leur émoluments, aller faire le compte aux chefs d’Etat qui vont trouver les voies et moyens à l’accompagnement de la violation des principes de la liberté des droits en Guinée. Néanmoins, nous serons très heureux s’ils vont avoir le courage de dire qu’il faut rencontrer les voix dissonnantes, mais je n’en crois pas parce que ce sont les techniciens, » a affirmé Abdoul Sacko
Sur la disparition de Foniké Manguè et Bilo Bah, l’homme prend l’Etat pour responsable : « Nous avons eu à faire une conférence spécialement sur ça. Nous revenons néanmoins en résumé sur ça. Nous disons donc que si l’Etat pense qu’ils sont disparus, nous n’avons vu aucun acte de la part de l’Etat, en solidarité vis-à-vis de leurs familles, en termes de sécurité, d’accompagnement, mais aussi en termes de compassion. Et mieux, on nous a annoncé des enquêtes, et depuis nous n’avons pas eu le retour pour dire où les enquêtes ce situent. Ceci étant, le procureur ayant reconnu que l’Etat est le garant de la sécurité individuelle et collective des guinens, tant qu’ils ne retrouvent pas le coupable, c’est-à-dire ceux qui les ont enlevé, où ont les a destiné, pour qu’elle raison ils ont été enlevés, pour nous l’inculpé parfait reste et demeure l’Etat, » a t-il situé.
Gnima Aïssata Kébé