À l’occasion de l’assemblée générale hebdomadaire de l’ancien parti au pouvoir, le RPG-Arc-en-ciel, tenue ce samedi 21 septembre 2024, Marc Yombouno, membre du bureau politique et ancien est revenu sur l’accusation portée à l’encontre de l’ex président Alpha Condé, concernant la tentative de coup d’Etat avant de commenter la sortie du ministre de la jeunesse à Labé quant-il a dit que la jeunesse a pris sa responsabilité en choisissant le président Doumbouya.
« Selon cette information, que le Pr Alpha Condé préparerait un coup d’État contre les autorités, qu’il aurait donné 150 mille dollars à un certain Ibrahima Kalil pour jouer ce jeu. Si on pouvait être président avec 150 mille dollars, je crois qu’on aurait eu beaucoup de président, chaque famille aurait eu un président. C’est enfantin, c’est ridicule, c’est rabaissant pour la Guinée. Irréfléchi. Si cette information est venu du média d’État du Liberia, je serais aujourd’hui ministre de l’information du Liberia, je démets et j’emprisonne le directeur de la Radio nationale télévision libérienne. Parce qu’il est irréfléchi, il est incompétent et c’est un semeur de trouble. On ne peut pas partager cette information avec un président qui a géré un Pays pendant onze (11) ans et balancer comme ça sans réflexion. Et c’est l’inconvénient de mettre les incompétents à la place qu’ils ne méritent pas. Depuis qu’Alpha Condé a fait le discours de quelques secondes, la panique est à la maison. Les souris, les chats, les chiens, tout le monde est paniqué. Mais qu’on laisse le professeur Alpha Condé en paix. Au moins ce petit respect d’avoir été un président de la République élu. Pour vous dire que ce qui se propage c’est une campagne de diffamation il ne faut pas tenir compte, c’est des mensonges, c’est des allégations, le professeur a toujours dit, qu’il n’a pas chercher et il ne cherchera pas le pouvoir pour venir gouverner les cimetières, » dira Marc Yombouno
Sur la sortie du ministre de la jeunesse lors de son passage à Labé, Marc Yombouno exprime ses regrets.
« C’est la jeunesse qui gouverne, c’est la jeunesse qui doit gouverner au compte de la jeunesse et que quiconque n’est pas d’accord doit quitter le Pays. Un ministre ne peut pas dire si une portion de citoyen n’est pas d’accord avec d’autres politiques, ces citoyens doivent quitter le Pays, c’est très grave. Mais on laisse passer ça. Où est la boussole? La politique de l’exclusion prônée par un ministre de la République, la démocratie c’est la diversité. Même si c’est des jeunes qui gèrent et qu’on exclût des vieux, on exclût tout le monde et on connaît des conséquences aujourd’hui, mais qu’on laisse chacun avec sa voix dissonante, avec son âge, sa pensée » plaide l’ancien ministre.
En ce qui concerne la déclaration du ministre des affaires étrangères, lors de la session de l’OIM à Paris sur la tenue de toutes les élections en 2025, Marc Yombouno rétorque.
« Cette déclaration vient de quelle décision ? Parce qu’avant son message, on n’a pas suivi une telle déclaration de fixation de l’année, de réalisation de toutes les élections. Est-ce que ça vient de lui ou bien il a eu l’instruction ? Mais quand vous regardez la charte, tout ce qui concerne les décisions politiques, il est dit d’associer le CNRD, Le gouvernement et les forces vives de Guinée. Il y a un article là-dessus. On ne fixe pas les dates des élections unilatéralement. Tout le monde s’attend à la fin de la transition en fin décembre 2024. Lui, il sort à Paris pour dire tout ça c’est à l’eau, maintenant c’est en 2025. Mais au RPG arc-en-ciel nous restons focus sur la date, et comme nous disons toujours, nous avons confiance au général Mamadi Doumbouya, nous avons confiance au président de la transition entant qu’officier, entant que citoyen, entant que digne officier qui va respecter sa parole. Qu’on l’influence pas, il ne faut pas qu’il écoute les sirènes révisionnistes, » a t-il conclu.
Gnima Aïssata Kébé