L’Observatoire Guinéen de la Cybersécurité animé une conférence de presse ce mardi 10 septembre 2024 à la maison comme des journalistes, sise à la minière. La conférence avait pour thème : « Offense au chef de l’Etat: à quoi s’expose-t-on lorsque l’on insulte le Chef de l’Etat sur les réseaux sociaux ». L’objectif est de revenir sur la loi sur la cyber sécurité pour mieux informer le public.
« Certains guinéens, animés de mauvaises intentions, ont recours sans relâche aux réseaux sociaux pour rependre leurs sentiments de haines et de vengeances par coups d’injures, de diffamations et de désinformations. Cette utilisation non judicieuse des réseaux sociaux, à des fins souvent inavouées, pourrait engendrer de graves conséquences sur la paix sociale et la stabilité politique que nous ambitionnons tous et toutes pour la Guinée et pour les guinéens » a décliné Mamadi II TOURE, le conférencier.
L’Observatoire Guinéen de la Cybersécurité œuvre en faveur de la promotion des Technologies de l’Information et de la Communication et de leurs utilisations judicieuses. L’ONG interpelle les citoyens qui insultent le chef de l’Etat.
« Ces agissements constituent une grave atteinte aux institutions de la République et un massacre de la liberté d’expression qu’aucun pays démocratique au monde ne saurait tolérer. En effet, il importe de souligner que le Président de la République constitue une institution qui est celle du pouvoir exécutif. Le respect de l’institution présidentielle s’impose à tous les individus, indépendamment de tout clivage politique, régional ou autres. Ce qui revient à dire que tout propos injurieux ou diffamatoire dirigé contre le Président de la République constitue également un propos injurieux ou diffamatoire dirigé contre l’institution exécutive que ce dernier incarne. L’observatoire guinéen de la cybersécurité, au nom du peuple de Guinée victime des propos injurieux dirigés contre la personne du Président de la République, présente toute ses excuses à ce dernier » dit-il avant de préciser: « L’offense au Président de la République et aux hautes personnalités dépositaires de l’autorité publique constitue une infraction, à laquelle sont attachées des graves conséquences sur le plan pénal. Cette infraction est prévue et condamnée par les dispositions pertinentes du Code pénal et de la loi sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel » Conclu t-il
Gnima Aïssata Kébé