Le ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation a annoncé l’ouverture des classes le 25 septembre prochain, sur toute l’étendue du territoire national. Au lendemain de cette annonce, les réactions du syndicat national des enseignants et des parents d’élèves n’ont pas tardé. Ils se sont exprimés au micro de notre rédaction ce lundi 02 septembre, sur ce sujet.
Dans sa prise de parole Michel Pépé Balamou, syndicat national des enseignants a expliqué ce qui a motivé le ministre à prendre cette décision,tout en précisant qu’ils ont été consultés avant: « Dans les programmes d’enseignement que nous avons en Guinée exige 9 mois de cours pour les apprenants, la deuxième raison est que les élèves ont eu des vacances longues en Guinée d’autant plus que ceux qui sont dans les classes intermédiaires ont 4 mois de vacances, la troisième raison est que pendant cette période longue des vacances les enfants désapprennent. L’autre raison est lorsque l’état fixe une date les parents s’active seulement après la date indiquée,» a t-il expliqué.
Pour Aboubacar Soumah parent d’élèves, cette décision du ministre est salutaire. Il invite tout de même aux principaux concernés à la prise de responsabilité: « C’est un acte salutaire de la part de l’état que nous apprécions. L’Etat et les parents avaient démissionné quelque part. Il faut que nous prenons notre responsabilité, cette couche juvénile actuelle c’est un regret total l’avenir de la Guinée est en jeu si l’état et les parents ne prennent pas leur responsabilité. Nous saluons cet acte, mais il faut que l’Etat déploie les moyens pour construire les écoles, les établissements pour les cours du matin et soir reprennent à l’élémentaire, » a t-il proposé.
Cet autre intervenant ne partage pas le même avis. Lui pense que cette décision est précipité, vu la conjoncture actuelle : « Voir l’allure des choses les parents d’élèves ne sont pas encore prêts matériellement et moralement, à plus forte raisons les élèves eux même. En règle générale, la rentrée des classes est toujours prévue après la fête de l’indépendance du 2 octobre chaque année, donc si cette année le gouvernement Guinéen à travers le ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation a jugé nécessaire de prévoir l’ouverture prochaine des classes inclusivement, moi je trouve que cela est précipité, » Sidy Boss
Gnima Aïssata Kébé