Manifestations prévues à partir de ce mardi 30 juillet par des acteurs de la société civile, les organisateurs ne désarment pas malgré la sortie du communiqué du procureur général près la Cour d’Appel de Conakry, interdisant les manifestations. Joint ce lundi 29 juillet, Alpha Bayo réitère leur engagement pour la tenue de cette série de manifestation qui a pour but entre autres d’exiger la libération des camarades Foniké Menguë et Billo Bah, portés disparus depuis trois (3) semaines maintenant.
« C’est avec stupéfaction que nous avons appris à travers un communiqué la décision du parquet, interdisant les séries de manifestations. Alors de la dynamique de la société civile contre la cherté de la vie, et le musèlement de la presse. Et nous, au nom de la dynamique nous pensons que ce communiqué est en porte-à-faux avec la charte de la transition, et les lois internationale. Par conséquent, nous informons le peuple vaillant de Guinée que nous sommes dans un régime d’information et non dans un régime d’autorisation. Alors par conséquent, nous maintenons les séries de manifestations qui sont annoncées à partir de demain 30 juillet, 31 juillet, et 01 août 2024. Donc nous invitons les partis politiques, les organisations de la société civile, les organisations syndicales, et tout le peuple de Guinée à nous rejoindre dans ce combat. Puisque nous visons la libération de nos camarades arbitrairement arrêtés et conduit à des destinations inconnus; aujourd’hui ça fait 21 jours; et bien entendu la libération des médias, et l’amélioration des conditions de vie de nos compatriotes. Donc aujourd’hui la déserte en électricité est une préoccupation pour l’ensemble du peuple de Guinée. Donc chacun doit se mobiliser, puisque c’est le volet social du combat. Ça n’a rien à voir avec la politique. Nous rappelons l’itinéraire, c’est à partir de la tannerie. De la Tannerie-Gbessia; Gbessia- Hamdallaye; et nous rejoignons ce qu’on appelle le stade du 28 septembre » déclare Alpha Bayo ancien coordonnateur de la maison des associations de Guinée.
Gnima Aïssata Kébé