A l’occasion de la 132 ème session de la Conférence Internationale du Travail, une liste des syndicalistes devant participer a la rencontre a déjà été transmise par les centrales syndicales au ministre du travail et de la fonction publique. Une liste remise en cause par certains d’entres eux à travers un courrier adressé à François Brouno.
Réagissant face à cette question qui suscite le débat au sein du mouvement syndical, le secrétaire général de L’USTG à expliqué que leur démarche respecte les règles en la matière, tel que définies par le Bureau International du Travail.
Pour Abdoulaye Sow, n’y vont que les centrales les plus représentatives du pays car certains n’existent uniquement qu’à travers leur secrétaire général.
«Même le BIT le dit, ce sont les centrales syndicales les plus représentatives qui déposent des listes. Vous avez des centrales qui n’ont que les secrétaires généraux, comme les partis politiques. C’est une question de représentativité. Le ministre a écrit aux centrales les plus représentatives dont l’USTG et la CNTG. Et ce sont les centrales les plus représentatives depuis les dernières consultations sociales. Ne vont au BIT que les centrales les plus représentatives. Il y a des centrales qui n’ont de syndiqués que les secrétaires généraux. Le ministre est obligé de se conformer aux règles du BIT, il ne peut aller au-delà, il ne peut changer la liste qu’on a déposée parce qu’elle est faite suivant les règles du BIT », a-t-il déclaré ce vendredi 12 avril.
Pour l’instant, le ministre François Brouno n’a pas encore réagit au courrier qui lui a été adressé par les autres centrales. Tout de même, Abdoulaye Sow estime que ministre Brouno ne peut aller au-delà de cette liste.
Mamadou Saidou Baldé