Des eaux de mer connaissent la pollution ces derniers temps, en Guinée. Cette pollution qui aurait été causée par des sociétés minières, crée des problèmes chez des pêcheurs. Ces eaux polluantes viennent de causer des brûlures chez un groupe de pêcheurs , au niveau de leurs parties intimes. Chose qui préoccupe des autorités du pays. Sur le sujet, notre reporter a contacté ce jeudi 21 mars 2024, Fodé Idrissa Kallo, secrétaire chargé des affaire extérieur de communication et information de la fédération nationale des pécheurs artisans de Guinée, pour plus d’exploitation.
«Depuis le samedi, ces deux embarcations de pêche artisanal sont sortis en mer. Ils étaient en activité au large de Conakry. C’est à dire l’île de l’os tamara, en partant vers koukoudé, ça veut dire vers le nord. Donc ils sont rentrés en contact avec l’eau polluante, et l’eau polluante là, c’est suite au déversement des produits chimiques par les navires minier qui sont entre la zone de transbordement du Rio Pongo et de décentralisation koukoudé. Depuis qu’ils ont constaté ces brûlures sur leurs corps ils ont jugé nécessaire de rentrer. Donc le mardi, ils se sont présentés au port de boulbinet aux autorités locales, qui ont mis tout en œuvre pour qu’ils soient conduit à l’hôpital Donka, pour des prises en charge. Ils sont au nombre de neuf (9) personnes, sept (7) de nationalité Ghanéen et deux de nationalité Sierra Leonaise. Mais il faut préciser que les propriétaires des embarcations réside en Guinée » explique-t-il.
C’est depuis le 13 avril 2023, que les premières vagues de cette irruption cutanée sont arrivées au port de bonfi, avant que le gouvernement ne mette en place une commission interministérielle , pour travailler sur le sujet.
« Ils y a plus de 800 pêcheurs sur tout le littoral qui ont été victimes, Il y a eu des enquêtes là-dessus, 5 navires miniers ont été identifiés et le ministre de la justice avait fait injonction au procureur de la République, pour des poursuites contre ces navires et ce dossier est actuellement au niveau de la Crief, et on nous dit que c’est en instruction. Nous disons que si vous voyez que ça repris, ça veut dire que les dispositions ou des recommandations des enquêteurs, ou des différents services qui ont été faites, n’ont pas été suivi c’est ce qui fait que ça repris . Il faut comprendre que ça paralyse l’activité de la pêche artisanale par peur. Ce que nous nous pouvons faire, c’est d’interpeller l’état à prendre ces dispositions » lance Kallo.
Il faut signaler que cela a commencé depuis l’année dernière, en Guinée. A part prendre en charge les victimes. Rien n’est encore fait pour mettre fin à cette pratique.
Gnima Aïssata Kébé