Poursuivi pour participation délictueuse à une réunion sur les lieux publics,à un attroupement, complicité, atteinte et menace à l’ordre public, et condamné au tribunal de première instance de dixinn à 6 mois de prison, assortis de 3 mois de sursis, Sekou Jamal Pendessa est à la barre de la cour d’appel de Conakry pour son procès en appel.
Les discussions portent sur le courrier appelant à la manifestation de rue le 18 janvier dernier.
« Madame la Présidente, Sur les correspondances adressées aux communes, nous avons écrit à toutes les mairies, Ratoma et Matam n’avaient pas donné de réponse. Les courriers c’est pour inviter les mairies à prendre toutes les dispos. On nous a même empêché de sortir du siège du SPPG. Et après là-bas, jusqu’à 20 heures, nous étions à la gendarmerie de Kipé » explique d’entrée le secrétaire général du SPPG.
Sur le slogan de la manifestation de rue « Déferlement humain sur Conakry », le confrère à la barre précise.
« Je ne crois pas avoir atteint à la dignité humaine. L’appel ne concernait pas que des journalistes, il y avait la société civile aussi ».
Pour l’heure, les débats se poursuivent. Le ministère public représenté a requis 3 mois de prison avec sursis alors que la défense plaide pour l’innocence de son client.
« Son arrestation, il n y a eu ni convocation, ni mandat » regrette Me Thierno Souleymane.
Gnima Aїssata KEBE