Conakry, le 19 février 2024 – le président de la transition, le général Mamadi Doumbouya, a pris une décision historique en dissolvant le gouvernement guinéen. Cette action drastique a été motivée par une série de défis complexes auxquels le pays est confronté, mettant en lumière les lacunes du gouvernement sortant.
Parmi les critiques adressées au gouvernement précédent, on souligne son manque de cohésion, son incompétence face aux difficultés nationales, et des allégations de corruption. La morosité économique sans précédent, exacerbée par l’incendie du dépôt central de carburant à Kaloum, le délestage persistant, la restriction d’accès à l’internet et le brouillage des ondes des radios privées ont également contribué à l’agitation sociale.
L’insécurité croissante due au banditisme, le statu quo politique et les tensions avec les acteurs politiques majeurs et la société civile ont créé un climat de crise. Le calendrier de la transition, limité à seulement 10 mois, ajoute une pression supplémentaire sur le nouveau gouvernement dirigé par le général Mamadi Doumbouya.
Face à ces défis, la Guinée a besoin de leaders capables de restaurer la cohésion, de promouvoir la transparence et de stimuler le développement économique. Des profils compétents et intègres, tels que des experts économiques chevronnés, des diplomates avisés et des leaders sociaux engagés, pourraient être essentiels pour la reconstruction du pays.
La diversité au sein de l’équipe gouvernementale, combinée à une approche réfléchie et axée sur le dialogue, pourrait être la clé pour résoudre les problèmes socio-économiques et rétablir la sécurité. Dans cette nouvelle ère politique, les yeux du monde sont tournés vers la Guinée, attendant avec impatience de voir comment le général Mamadi Doumbouya et son équipe releveront ces défis complexes pour ouvrir la voie à un avenir plus stable et prospère.
Abdourahamane Nabé