Comme annoncé, le dialogue entre le mouvement syndical guinéen et le gouvernement a débuté ce lundi 12 février 2024, au siège du Conseil National du dialogue Social sis à Dixinn. Lors de cette discussion, le mouvement syndical a exigé la libération immédiate et sans condition de Sékou Jamal Péndessa avant d’entamer les négociations.
« Nous nous sommes retrouvés cet après-midi pour parler des points de revendications que nous avons mis dans le préavis de Grève notamment, la libération immédiate et sans condition du camarade Sékou Jamal Péndessa. Donc je ne peux que dire cela pour le moment. Parce qu’on a pas voulu aborder les autres points, tant que le camarade Péndessa n’est pas mis à notre disposition » annonce le camarade Amadou Diallo, Secrétaire général de la CNTG.
Côté gouvernement, le camarade Amadou Diallo précise que son représentant avait entamé quelques démarches avant aujourd’hui, mais qui sont restés vaines.
« Le patron du conseil national du dialogue social est un conciliateur. Il nous a rassuré qu’il a déjà pris le devant. Mais très malheureusement, il n’a pas eu une suite favorable, voilà pourquoi nous sommes là. S’il avait été entendu dès le départ, on ne serait pas à ce niveau actuellement. Mais comme il n’a pas été entendu, voilà pourquoi le gouvernement a jugé opportin de lui mandaté, pour qu’il nous reçoive. Mais on a pris aucune décision, tant que Sékou Jamal Péndessa n’est pas mis à notre disposition. Parce qu’on a enfreint à sa liberté, et surtout à la liberté de la presse. Le préavis de Grève finit le 16, et le 17 c’est l’avis de grève que nous allons déposer. Si toutefois, tous les points ne sont pas satisfaits. Il n’y aura pas de prochaine rencontre ,tant que Péndessa n’est pas libre » insiste Elhadj Amadou Diallo, secrétaire général du CNTG, coordinateur du mouvement syndical guinéen.
A signalé que ce lundi est le 24 ème jour de l’incarcération du secrétaire général du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée SPPG, Sékou Jamal Péndessa.
Gnima Aïssata Kébé