Dans un revirement inquiétant, le Sénégal, longtemps considéré comme un phare démocratique en Afrique de l’Ouest, fait face à des inquiétudes majeures. L’exclusion de l’opposant principal au régime du président Macky Sall des prochaines élections présidentielles suscite des préoccupations parmi les défenseurs de la démocratie africaine.
Le Sénégal, réputé pour sa stabilité politique, envoie un signal troublant dans un contexte régional marqué par des coups d’État militaires. Les experts soulignent l’importance pour l’Afrique de renforcer la consolidation démocratique, une tâche délicate compte tenu du manque d’institutions fortes et indépendantes, notamment une justice libre de toute ingérence exécutive.
L’exclusion d’un concurrent sérieux, sur des motifs contestés, remet en question la démocratie sénégalaise et soulève des doutes sur l’indépendance de la justice. Les observateurs craignent que cela ne plonge le pays leader d’Afrique de l’Ouest dans une crise majeure aux conséquences difficiles à mesurer.
Le Sénégal, souvent salué pour sa contribution positive à la géopolitique africaine, risque de compromettre les avancées démocratiques du continent. Des appels sont lancés aux dirigeants sénégalais pour qu’ils soient à la hauteur de la réputation du pays en tant que lumière démocratique au-delà de ses frontières.
En tant qu’admirateur de la richesse culturelle, des ressources humaines qualifiées et de l’engagement démocratique du Sénégal, j’espère que l’élite dirigeante évitera de plonger ce grand pays dans une crise aux conséquences potentiellement dévastatrices. La communauté internationale observe attentivement, consciente que la stabilité sénégalaise est cruciale pour l’équilibre régional en Afrique de l’Ouest.
Abdourahamane NABE
cadre commercial, admirateur du Sénégal, Sonatelien dans L’ADN, marqué par le leadership de plusieurs mentors sénégalais qui ont contribué positivement dans ma carrière à Orange Guinée.