Depuis quelques jours, la restriction des réseaux sociaux notamment Facebook, WhatsApp, Twitter et autres est constaté en Guinée par les utilisateurs. Une situation que dénoncent les organisations de défenses des droits de l’Homme ainsi que les associations de presse.
Pour réellement s’enquérir des causes liées à cette restrictions, la question a été soulevée par les journalistes hier jeudi 30 novembre lors du briefing après le conseil des ministres.
Tout d’abord, le porte-parole du gouvernement Ousmane Gaoual Diallo n’a pas manqué de soutenir face à la presse que l’internet n’est pas un droit et qu’il y a la connexion. D’ailleurs soutient-il, le pays n’est relié que par un seul câble sous-marin.
« L’internet n’est pas un droit. Ce n’est pas coupé, ça marche. Notre pays n’est relié que par un seul câble sous-marin. Ça, on ne va pas le répéter à chaque fois qu’il y a des problèmes. Il faut assumer certaines positions. Chaque fois qu’il y a un journaliste interpellé ou questionné, on Brest la liberté de la presse. C’est bien, c’est une liberté elle est importante dans la démocratie même quand un pays est en construction. Cette liberté concerne la responsabilité. L’un ne va pas sans l’autre »a-t-il lâché.
Poursuivant, Ousmane Gaoual Diallo s’est offusqué par le fait que des médias fassent le procès à la justice guinéenne dans leur studio. L’ex député dénonce un cetain manque de responsabilité et invite chacun à jouer son rôle.
« On ne peut pas revendiquer la liberté d’expression sans assumer la responsabilité qui va avec. À longueur de journée quand un citoyen est inculpé par la justice, la plupart des médias font le procès dans leurs radios, c’est un outrage. Quand quelqu’un est inculpé il est présumé innocent. On ne commente pas, ce n’est pas le rôle de la presse de juger la justice. L’information judiciaire est encadrée. C’est ensemble que allons tous faire évoluer cette liberté. Que chacun joue son rôle de façon à ce que les choses se passent très bien pour que les citoyens puissent avoir accès à l’information de façon objective », a-t-il ajouté.
Cette sortie médiatique du ministre des postes et télécommunications intervient dans un contexte où beaucoup d’organisation soutiennent que cette coupure d’internet en Guinée est une violation des droits de l’Homme. Aujourd’hui vecteur de communication par excellence, sa restriction entraine de nombreuses perturbations.
Mamadou Saidou Baldé