Élue à la tête du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée SLECG à travers un congrès ordinaire inclusif, ce jeudi 16 novembre 2023, dame Kadiatou Bah a été également installée au siège dudit syndicat, sis à Dixinn.
S’opposant à ce congrès, l’ancien secrétaire général, qui a même boudé les travaux, pense que cette assise n’est pas un congrès sérieux. Pour Aboubacar Soumah, des membres de son bureau ont été corrompus pour participer à ces travaux.
« Ce n’est nullement un congrès de réunification, c’est un congrès de Kadiatou Bah, qui va une fois encore de plus approfondir la division. Parce que nous, ce n’est pas de cette manière qu’on a voulu organiser le congrès. Pour nous il fallait d’abord que dame Kadiatou Bah vienne à la maison, qu’on arrange un duo exécutif commun, comme on l’avait proposé. Maintenant, nous allons au congrès ensemble après avoir renouveler toute structure à la base ensemble. Mais elle n’a pas accepté. Elle a dit que si elle vient, c’est pour être secrétaire générale. Elle a dit, que quand les réunions se tiennent, je preside une réunion, la seconde réunion, elle preside. C’est là que je me suis opposé. J’ai dit qu’il n’y a pas deux capitaines dans un même bateaux. Le syndicat c’est la représentativité. Un syndicat qui n’est pas sur le terrain, qui n’est pas représentatif ne peut pas être à la tête des autres qui sont représentatifs. C’est les principes syndicaux, qu’on ne doit pas dévier » réagi Aboubacar Soumah
Le désormais ancien secrétaire général du SLECG pense que des membres de son bureau, ont été manipulés avec de l’argent, pour aller à ce congrès.
« Ils ont réussi à corrompre certains individus du SLECG de mon bureau, auxquels ils ont donné de l’argent pour parler de l’unification au nom du SLECG. Ils ont déclaré des chiffres fallacieux de ceux qui viennent représenter le syndicat pour l’organisation de ce congrès. Ils ont déclaré, qu’au moins 27 secrétaires généraux sont venus de l’intérieur du pays sur les 33. Mais c’est archi faux. On a vu certains de Conakry ici qui se sont présentés à la place des secrétaires généraux de l’intérieur du pays. Il y’a même le général de Pita qui m’a appelé qu’il a vu à la télé un certain Sangaré qui s’est présenté comme représentant du secrétaire général de Pita. Si elle veut être à la tête du SLECG, il faut qu’on organise un congrès sérieux. Ceux sont des éléments qui ont été contacté par dame Kadiatou Bah et son mentor Abdoulaye Camara, auxquels ils donnent de l’argent qui se comportent comme ça » dénonce Aboubacar Soumah
Même si la dame Kadiatou Bah a été élue à la tête du SLECG par la plus grande majorité, Aboubacar Soumah quand à lui, se dit toujours secrétaire général du SLECG.
Gnima Aïssata Kébé