Le gouvernement guinéen peut-il éviter une grogne sociale après le dépôt du préavis de grève du mouvement syndical ? C’est là, toute la question. Depuis 10h ce mercredi 08 novembre 2023, le gouvernement représenté par les ministres Mory Condé de l’administration du territoire , Moussa Cissé des finances et Julien Yombouno de la fonction publique étaient en conclave avec les principaux secrétaires généraux des plateformes syndicales du pays. La rencontre a discuté des des points de revendications du syndicat pourtant sur l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents des secteurs publics et privés.
Selon Abdoulaye SoW, le gouvernement vient de faire des nouvelles propositions sur certains points de la revendication notamment il passe de 20 à 25% d’augmentation mais il revient à la base de les valider. Le syndicaliste au sortir de la séance de travail qui vient de s’achever s’est confié à nos micros.
« Nous n’avons pas ce soir négocier avec le Gouvernement, mais nous sommes plutôt venus l’écouter, parce que ça fait déjà trois mois que nous négocions. Nous avons mis en place une commission pour discuter avec eux. Alors nous étions venus pour voir s’il y a de nouvelles propositions. Et effectivement il en a eu, puisque nous sommes passés de 20 à 25%. Ils ont fait des propositions sur d’autres points de revendication. Nous nous avons décidé de retourner à la base, en tant que secrétaires généraux pour échanger afin de faire le bilan de ce que nous avons eu comme propositions, tout en laissant la commission continuer les discussions avec eux. Par la suite, nous allons proclamé une rencontre avec les travailleurs pour leur dire ce que nous avons récolté, puisque ce sont eux qui nous ont mandaté. C’est à l’issu de cela qu’ils nous dirons la position à prendre par rapport au nouveau développement des négociations(…) Nous avons espoir parce que nous pensons sincèrement que nous pourrons, avant l’expiration de notre préavis de grève, aboutir à des résultats qui puissent satisfaire chaque partie ( syndicat, Gouvernement et patronat), mais tout dépendra de nos mandataires » explique Abdoulaye Sow, secrétaire général de l’USTG
Ginma Aïssata Kébé