Une marche pacifique initiée par le Syndicat des professionnels de la presse privée de Guinée (SPPG), est prévue le lundi 6 novembre 2023. L’objectif est de demander la libération de Guinéematin ainsi que de réclamer la justice pour les journnalistes victimes de violences le 16 octobre dernier.
Le bureau exécutif du SPPG a aussitôt déposé une lettre d’information à la mairie de kaloum ce mardi 31 octobre 2023. Après cet acte qu’il trouve administratif, le secrétaire général a expliqué l’objet de leur démarche dénommé par ailleurs « l’acte 2 de l’assaut de la dignité ».
« Comme on l’a dit dans la déclaration c’est l’acte 2 de l’assaut de la dignité. Cet assaut de la dignité à la même revendication de l’acte 1. Nous demandons la libération de Guinéematin mais une deuxième revendication est venu se greffer à côté des restrictions illegales imposé à Guinéematin. Nous demandons aussi justice pour les victimes du 16 octobre 2023, vous savez ce jour là les forces de l’ordre se sont livrés à des actes de barbarie inouïe, ils ont violenté les journalistes notamment les femmes journalistes, ils ont insulté les femmes, ils n’ont pas pensé à la culture guinéenne qui voudrait qu’on respecte le femme. On a enregistré trois (3) blessés graves dont deux sont toujours immobilisés », a indiqué Sékou Jamal Pendessa.
Il poursuit également : « La nouveauté à enregistrer, c’est que l’itinéraire a été modifié légèrement, parce que cette fois ci au lieu du port autonome de Conakry, ça serai ici a la mairie de Kaloum. Donc soyez là, à 8heures 30. Déjà nous sommes là après le regroupement on prend la direction de la place le makitity, c’est la route principale qu’on va suivre. Rassurez-vous que la marche ne sera pas interdite cette fois-ci. Nous disons en toute connaissance de cause. D’ailleurs ceux-là qui ont commandité, auront honte de répéter cela parce que ça leur travaille dans la conscience. La marche aura lieu elle ne sera pas interdite », a rassuré le secrétaire général du SPGG.
Gnima Aissata Kébé