“Invoquez Moi, je vous répondrai”, enseigne le Coran.
Et plus loin, on dit ceci: « Allah exaucera les souhaits de l’un d’entre vous tant qu’il ne désespère pas en disant je L’ai invoqué mais Il ne m’a pas répondu » (Bukhari).
“Je” suis croyant tout comme plus de 95% de mes compatriotes.
Mais face aux décennies de prières, d’invocation et d’imploration, l’on se demande si Dieu, le commun à tous les Guinéens ne nous a pas oubliés?
La question vaut tout son pesant d’or!
65 ans après, que Sommes-nous fiers?
Du Non historique du 28 septembre 1958? On se pose cette autre question.
Car, 65 ans après, à chaque jour suffit sa peine chez le Guinéen!
On sort dans ça va aller aujourd’hui, pour être demain ça ira mieux! C’est ainsi dire que le bout du tunnel n’est pas pour demain.
Comme signe de punition ou d’oublie, et comme l’a si bien dit: Joseph de Maistre: “Toute nation a le Gouvernement qu’elle mérite”, loin s’en faut!
Le Guinéen, malheureusement, qui n’a pas ce cœur de tirer l’épée contre son prince, galère comme un rat d’église, coincé dans son propre trou en attendant le miracle divin!
Peuple hypocrite, peuple soumis!
Peuple complice de ses dirigeants, peuple malheureux, condamné à la précarité, cloué sur la croix de l’abomination dégoutante de ses dieux autoproclamés!
Face à nos misères, aux multiples humiliations que personne n’accuse Dieu.
Nous sommes seuls et depuis toujours responsables de nos maux qui se résument à:
L’hypocrisie, au mensonge, à la soumission outrageante, à l’égoïsme, bref, nous ne sommes ni plus, ni moins qu’un peuple béni-oui-oui plus suiviste que le suivisme, plus doux que la douceur, plus obéissant qu’un mouton de panurge.
Et finalement, à quand notre réveil?
Je jure, sur notre lamentable sort, Dieu n’y est pour rien!
Qu’on ne l’accuse point!
Marouane
In Djoma!