Face au penchant particulièrement mortifère et persistant des accidents de la route en Guinée, je félicite l’AGUISER pour sa récente offensive formulée en << semaine nationale de la sécurité routière >> du 5 au 11 décembre passés avec le mot d’ordre: << respect du code de la route et de la signalisation routière >>, qui avait été lancée à Conakry sous la présence soutenue du prémier ministre Dr Bernard Gomou et du ministre de la sécurité et de la protection civile, en particulier.
Dès le début de cette encourageante initiative, malgré tout, les accidents de la route notamment du type mortel vaquaient insouciamment à leurs sales bésognes sous nos yeux à tous. Bien avant et aussitôt dans la semaine en question, dans plusieurs formes de médias et ensuite sur mes pages dans les réseaux sociaux, j’avais insistamment axé mes messages sur deux objectifs à atteindre, à savoir:
1) Nos mentalités étant la principale zone d’influence des accidents dont les causes sont d’ailleurs similaires et constantes sur nos routes, il y a matière de les soigner.
2) Les principales gares routières, les points de régroupement des motos taxis et les établissements publics et privés d’enseignement doivent être parmi les lieux privilégiés pour la transmission des bonnes initiatives en faveur de la sécurité routière dans notre pays.
Par la suite, en toute humilité, je suis réconnaissant à l’AGUISER qui a non seulement changé son mot d’ordre en << engagement citoyen >>, et surtout est allée en Guinée profonde, comme j’avais suggéré, au contact des acteurs à la base.
À présent, la moisson est-elle considérable ?
À mon avis, l’espoir est permis afin que cette moisson soit de plus en plus fructueuse, à condition de continuer de s’abreuver aussi et sans complexe des contributions de tous les fournisseurs de bonnes choses à l’écosystème de la sécurité routière dans notre pays.
Sur le terrain, après la récente semaine nationale de la sécurité routière, l’inlassable oeuvre des pricipaux décideurs de la lutte contre les accidents de la route et de toutes les bonnes volontés doit être axée sur le renforcément de la culture de la sécurité routière dans l’esprit de tous les guinéens. Celle-ci sera d’autant profitable à tous, si la culture citoyenne en toute circonstance est largement acquise au sein de nos populations. Des mécanismes pour y réussir existent, bien sûr. Je donnerai mes modestes récettes dans un de mes écrits ou par d’autres moyens de communication, à l’avenir.
Le combat contre les accidents de la route est une affaire de consistance et de persistance, car il s’agit d’une guerre permanente dont l’objectif est de ne jamais perdre une seule bataille au risque des deuils et d’autres affres qui planent sur chacun de nous à travers nos routes.
À défaut de cet engagement, je ne connais aucune récette miraculeuse. En tout cas, la résignation face aux risques dans la circulation routière ne saurait être qu’irréversiblement périlleuse. Cette résignation génétralisée pourrait à tout moment s’offrir en pature aux accidents de la route dont les bilans varient entre les cas mortels, les blessures et les dégâts matériels.
Ensemble, pour cette lutte commune et de noble cause.
Balla Moussa Konaté