22 novembre 1970, 22 novembre 2022, cela fait exactement 52 ans jour pour jour que notre Pays, la Guinée, a été victime d’une agression barbare commanditée par l’impérialisme et sa ramification basée en Guinée.
Demain mardi 22 novembre 2022, c’est la commémoration de cette opération barbare portugaise contre le vaillant peuple de Guinée, ayant coûté la vie à au moins 530 guinéens.
« Peuple de Guinée, tu es, depuis 2 heures du matin, ce matin, dimanche 22 novembre, victime, dans ta capitale Conakry, d’une agression de la part des forces impérialistes. Des bateaux de guerre étrangers stationnent dans tes eaux territoriales, après avoir permis le débarquement de mercenaires européens et africains. Cette agression s’inscrit dans le cadre du plan de reconquête des pays révolutionnaires d’Afrique par des puissances étrangères. Le colonialisme portugais sert de tête de pont dans cette agression.
Le peuple de Guinee se défend et se défendra jusqu’au dernier survivant. Les peuples africains dignes de la liberté défendront, à nos côtés, la dignité et la souveraineté de notre continent. Les peuples progressistes du monde défendront notre cause dépendant de leurs propres intérêts et de leurs droits de vivre dans la liberté et de la dignité.
Prêt pour la Revolution !
Vive la Revolution !
L’impérialisme trouvera son tombeau en Guinée ! »
C’est avec ce discours fort, audacieux et mobilisateur que le Président Ahmed Sékou Touré a appelé le vaillant peuple de Guinée à la résistance face à cette attaque des impérialistes et de leurs valets contre la souveraineté de notre pays.
En effet, aux larges de Conakry, six (06) bateaux de couleur grise, sans immatriculation, avec plus de quatre cents (400) hommes puissamment armés à leur bord, accostèrent et dont la mission était d’attaquer notre Pays dans le but de faire basculer le régime du Président Ahmed Sékou TOURE.
Comme un seul homme, le vaillant Peuple de Guinée se leva sous la direction de l’homme du 28 septembre 1958, pour opposer une farouche résistance aux envahisseurs. Après une journée de rudes batailles à Conakry, les mercenaires furent tous mis en déroutent, certains parmi eux arrêtés puis, exécutés plus tard, à la suite d’une sentence du Tribunal populaire révolutionnaire. Il convient de souligner qu’à l’époque le Conseil de Sécurité de l’ONU avait condamné le Portugal comme une menace à la paix en Afrique.
Les guinéens se rappellent encore de ces tristes et douloureux évènements. Bref, « à la violence impérialiste, le peuple a opposé la violence révolutionnaire par une fermeté intransigéante et un courage résolu ». Que l’âme de toutes les victimes de cette invasion des troupes portugaises repose en paix. Amine !
Plus jamais ça !
Sayon MARA, Juriste