Au centre des critiques et des attaques sur les réseaux sociaux, après sa tribune pour dénoncer la parade du Colonel Mamadi DOUMBOUYA sur l’axe le prince,le 17 août dernier, jour de manifestations du FNDC qui a fait deux (2) morts, Moussa Yéro Bah brise le silence et répond sèchement à ses détracteurs.
Lisez….
Je suis la femme au visage boutonneux !!!
Qui nargue votre sommeil et votre tranquillité
Alors venez que je vous enseigne la différence
La différence entre « boutonné et boutonneux »
Que j’apporte de la lumière dans les ténèbres
Où vous vous refugiez
Dans les liens de la dépendance qui vous obstrue l’esprit
Et cultive en vous cette haine maléfique
Qui ronge cette pauvre âme
Une âme envahie par les maux guinéens
L’hypocrisie, la haine, la manipulation et l’attentisme
Je suis la femme au visage boutonneux
Qui refuse d’être inféodée
Et muselée
Je parlerai
Je crierai l’injustice
Tant qu’il y’aura du souffle
Au point de te faire perdre le souffle
Tant qu’il me le laissera ce souffle
Le Seigneur des cieux et de la terre
Le seul fort
Ici-bas et à l’au-delà
Je vous en dirai des mots
Des mots qui expliquent vos maux
Ces maux qui ont plongé ce pauvre pays
Qui l’ont enfoncé dans les ténèbres où vous dormez
Où vous vivez
Dans votre égoïsme de mendiants insatiables
De dépendants éternels
D’affidés qui vivent en chantant les louanges du chef
Je vous en dirai des mots
Moi, la femme au visage boutonneux
Je vous parlerai de ces maux
A vous les usurpateurs d’identité
Qui vous cachez derrière des sommités
Incapables de vous frayer votre propre chemin
Qui mène à la célébrité
Je vous parlerai de vos maux
Qui perdent,
Qui égarent
Et rendent aveugles les dirigeants
Quand vous chantez leurs éloges
En leur faisant croire
Qu’ils sont des dieux sur terre
Je suis cette femme au visage boutonneux
Qui croit en un seul Dieu
Le seul qui est fort
Ici-bas et à l’au-delà
Qui croit en ses capacités
Et non en son apparence
Je plains votre misogynie
Je vous plains dans vos efforts vains
Si jamais, vous vous nourrissez de l’espoir
Qu’à cause de vos diatribes
Un jour je fléchirai
Vous m’en verrez désolée pour votre âme
Ensorcelée par les ténèbres où vous dormez
Il serait peut-être temps de vous réveiller
Car le chemin est encore long et tortueux
Et moi, la femme au visage boutonneux
Plus déterminée que jamais à maintenir haut
Le flambeau de la liberté
Moussa Yéro BAH, journaliste, activiste des droits de l’homme