Mais au lieu de le ressentir comme tel et en prendre conscience pour chercher des solutions pour l’avenir, beaucoup de nos compatriotes plongent allègrement dans le péché mignon habituel du guinéen : chercher les coupables de ses échecs personnels sur le front d’autrui.
On s’attaque au gouvernement et particulièrement au ministre de l’éducation nationale. Seulement que ce gouvernement et le ministre sont arrivés il y a moins d’une année !
Le mal est plus profond. Il faut une évaluation sérieuse, honnête et sincère de chaque enseignant, un rinçage à la soude caustique des détritus et une formation qualifiante des performables. En même temps et surtout, il faudra une responsabilité plus agissante de chaque parent d’élèves.
La société guinéenne est dans une crise profonde. Notre école est à l’image de notre société. Concentrons-nous sur la recherche de remèdes pour soigner notre plaie commune, au lieu de perdre du temps à chercher des poux sur des crânes rasés !
Fodé Tass Sylla
Journaliste-Historien et écrivain