L’activité est financée par l’ambassade de France en Guinée et en Sierra Leone à travers le projet innovant de la société civile et coalition d’acteurs dans son volet réponse communautaire pour réduire les violences basées sur le genre à Conakry et à Kindia.
Pendant deux jours ,ces 11 participants composés de 2 médecins, 2 thérapeutes, et 6 représentants d’OSC,1 juriste seront outillés sur les mécanismes de prise en charge des victimes.
Souleymane Camara, chargé de projet de L’AVIPA revient sur plusieurs aspects de cet atelier.
« AVIPA travaille dans le cadre des violences basées sur le genre, nous avons à notre sein, plus de 300 victimes de viols et de violences basées sur le genre et des violences sexuelles, donc, nous avons une expertise dans le cadre, nous avons aussi des médecins qui ont été formés au Congo,qui ont une certaine expertise dans la prise en charge.
C’est une façon de renforcer les capacités des agents communautaires, pour que cette prise en charge soit vraiment adéquate au niveau des victimes. Dans la pratique, nous rencontrons des soucis,au niveau de chaque structure,donc cet atelier constitut un cadre concret pour que les participants puissent comprendre réellement le rôle dévolu à chacun dans la prise en charge des victimes ».
Le président du conseil local de protection des enfants au niveau de la commune urbaine de Kindia, l’un des participants se félicite de cette sessionen ces termes: » ceux-ci est d’une grande importance, parce que les violences basées sur le genre sont aujourd’hui devenues très récurentes au niveau de nos différentes communautés. cmCet atelier va bien nous permettre de coordonner la prise en charge des violences sexuelles et des violences basées sur le genre,car la victime a besoin du service de chaque acteur comme le conseil local enfant et famille qu’on appelle CLEF au niveau du CVP » souligne Cellou cigon Diallo.
Pour le formateur en psychothérapie Dr Souleymane: » les modules qui seront déroulés il ya trois, le premier, c’est l’importance de la réponse multisectorielle pour les violences basées sur le genre,le second, ça sera quelques symptômes de violences sexuelles et la prise en charge et le troisième, c’est par rapport à la prise en charge psychologique des violences sexuelles et des violences basées sur le genre.
Nous allons échanger avec les différents acteurs pour que chacun soit muni des outils afin d’aider ces personnes victimes de violences sur toutes ces formes » explique-t-il.
Il faut rappeler que ce projet qui va durer une année. Il a pour objectif principal de renforcer les capacités des acteurs de la chaine de prise en charge sur le soutien médical, psycho-social, juridique des filles/ femmes victimes des VBG dans la région de Kindia afin d’obtenir une certaine satisfaction et pouvoir se reconstruire après le préjudice subi.
Joe Zoumanigui