Boubacar Diallo dit Grenade implore le pardon du Président de la République, quoi de plus normal et naturel puisque la justice semble ne plus être à même de le protéger contre l’injustice. La seule voie qui lui reste est celle de s’adresser à celui qui est perçu comme le » maître du jeu » pour reprendre le titre d’un des romans à succès de John Grisham.
Malheureusement, le traitement judiciaire des dossiers détenus politiques et d’opinion incline à penser que ces derniers, en tout cas beaucoup d’entre eux, finiront probablement par s’en remettre à la » magnanimité », à la » clémence » du Président de la République puisqu’ils ne peuvent pas compter sur la justice. Ce n’est pas honorables pour nous professionnels de la justice.
Me Mohamed Traoré