Les anciens occupants du centre commercial ‘’sans loi’’, dans la commune urbaine de Kindia sont dans une inquiétude totale.
A ce jour, plusieurs commerçants ont trouvé refuge en bordures des voiries urbaines du centre ville.
Une situation qui préoccupe le président de la chambre préfectorale du commerce, d’industrie et de l’artisanat à Kindia. Pour Elhadj Ousmane Bodié Baldé, l’Etat doit agir avant les grandes pluies.
Déguerpis le 11 novembre 2020, les anciens commerçants de ce centre commercial s’inquiètent à veille de la saison pluvieuse. Ce samedi 24 avril 2021, le président de la chambre préfectorale du commerce, d’industrie et de l’artisanat de Kindia est revenu sur leur situation actuelle.
《Nous sommes dans une situation horrible, il y a le manque de place. A Kindia ici, plus de 2500 commerçants qui sont exposés sous le soleil qui n’ont pas de place. Nous sommes en bordures des routes, dans les lieux publics.
Nous sommes là bientôt la saison pluvieuse avec la forte pluie si les gens sont assis dans ces caniveaux, ça va être difficile à vivre, nous aurons d’énormes pertes et notre santé sera également menacée. Depuis qu’on a été déguerpis, il y a de cela 6 mois 11 jours, la majorité a du mal à trouver là où continuer les activités》 explique Elhadj Ousmane Bodié Baldé.
Après la rémise officielle du grand marché de Kindia par le ministère de l’administration du territoire,les anciens fournisseurs du centre commercial sans-loi ont bénéficié de plus de 100 places.
Pour Elhadj Ousmane Baldé, l’effort de l’Etat est salutaire mais il doit agir avant les grandes pluies.
《Le gouvernement a fait un effort, reconstruire notre marché. Nous avons eu la chance de gagner plus de 103 places mais jusqu’à present, les places sont fermées. Ils ont dit qu’ils ne peuvent pas nous les donner d’abord tant que les vendeurs de poisson n’ont pas regagner leurs places. Nous voulons que le gouvernement arrive à nous aider, qu’il nous vienne en aide, nous souffrons et nous avons du mal à exercer nos activités. Pourtant, sans nous les commerçants, rien ne peut marcher. C’est nous qui payons toutes les catégories d’impôts. Donc nous demandons humblement à l’Etat d’agir avant la saison pluvieuse’’, demande-t- il .
Depuis les opérations de déguerpissement du marché sans loi après la résiliation d’un contrat de bail entre Elhadj Ousmane Baldé “Sans loi” et l’Etat guinéen, la partie reste toujours fermée sous la surveillance militaire.
Joe Zoumanigui