La Guinée vit une période post-électorale difficile. Les violences qui ont suivi la présidentielle du 18 octobre dernier ont causé une trentaine de morts et de nombreuses destructions de biens publics et privés. A ce bilan regrettable s’ajoute, les nombreuses arrestations opérées dans les rangs de l’opposition. Une situation qui crispe davantage le climat politique et instaure une méfiance entre les acteurs politiques.
Aujourd’hui, des voix se lèvent pour appeler au dialogue en vue de parvenir à un accord de sortie de crise entre le pouvoir et l’opposition sous la conduite du chef du principal parti d’opposition, Cellou Dalein Diallo.
Interrogé chez nos confrères de Djoma médias sur la possibilité d’un dialogue et l’éventualité d’un partage du pouvoir entre les protagonistes de la crise, le ministre des transports, Aboubacar Sylla également porte-parole du gouvernement s’est montré tranchant.
Extrait :
« Le dialogue est toujours une bonne chose. Personne ne peut s’opposer au dialogue. Mais partager le pouvoir, c’est autre chose. Comment peut-on partager le pouvoir avec quelqu’un lorsque vous avez déjà dit que vous ne reconnaissez pas. Lorsque vous avez dit qu’il n’est pas un président légitime ? comme vous pouvez partager le pouvoir avec lui ? ça ne serait pas logique…..ceci dit, nous, on est ouvert au dialogue. Le professeur Alpha condé l’a dit. Il a dit qu’il tend la main à tous les guinéens mais il n’a pas dit que ceux qui contestent son autorité, il est prêt à discuter de son autorité, de son élection avec ses personnes là. Il n’en est pas question, c’est évident » tranche le ministre, porte-parole du gouvernement.
Décryptage signé Terna