C’est une mission de bons offices. La CEDEAO, l’UA et les Nations Unies prêtent main forte à la Guinée dans la résolution de la crise postélectorale. La communauté internationale réitère son appel au calme et à l’arrêt des violences. Pendant 72h, cette mission conjointe a rencontré l’ensemble des acteurs du processus électoral et le groupe des 5 du corps diplomatique. Au terme des consultations, l’équipe dirigée par le président de la commission de la CEDEAO, Jean Claude Kassi Brou et de Ibn Chambass, représentant spécial du secrétaire général des nations unies en Afrique de l’ouest et au sahel, a donné un point de presse ce mardi 27 octobre 2020 pour formuler de nombreuses recommandations aux différentes parties prenante du processus électoral en vue d’un retour rapide de la quiétude sociale.
Concernant la gestion des manifestations, voici ce que demande la mission conjointe.
« La délégation a regretté les actes de violences postélectorales qui ont occasionné des pertes en vies humaines et des destructions de biens publics et privés. Elle exprime ses condoléances aux familles endeuillées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. La mission conjointe a aussi demandé aux autorités guinéennes de diligenter des enquêtes sur les violences et de traduire les auteurs en justice. Elle demande aux autorités de faire en sorte que les forces de défense et de sécurité agissent avec retenue et professionnalisme dans la gestion des manifestations » dira général Francis Béhanzin, commissaires aux affaires politiques, paix et sécurité de la CEDEAO, porte-parole de la mission.
Terna